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Du strass et des paillettes
Publié le 13 juil. 2022
Mis à jour le 13 juil. 2022
Musique
2 min
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Publié le 13 juil. 2022
Mis à jour le 13 juil. 2022
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Du strass et des paillettes
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Goûts de luxe (1984-1989)
Groupe de synthpop français typique de la fin des années 80, composé d’un homme et d’une femme (un groupe chabadabada donc, pour des éléments de décor supplémentaires, voir la pochette d’Omaha Beach, c'est presque comme dans le film de Lelouch), en couple sur scène comme à la ville, voir les Rita Mitsouko, quoique ce n’est peut-être pas aussi simple…
Au départ, ils étaient deux garçons : jacques Le Honsec et Jean-Eric Monfort, à écumer les scènes brestoises où ils ont notamment pu croiser Printemps Noir, le premier groupe de Christophe Miossec. On raconte d’ailleurs ici ou la que Le Honsec aurait piqué/emprunté/se serait inspiré d’une chanson de Jean-Claude Herry (le batteur de Printemps Noir) pour écrire le premier morceau du groupe : Les Yeux de Laura. (Ici)
Réimpression
En 1984, Le Honsec et Monfort quittent Brest pour Paris. Lors d’un défilé Chanel dont ils assurent l’accompagnement musical, ils adoptent leur nom définitif, Goûts de luxe, et enregistrent une première version des Yeux de Laura. Suivent les aléas habituels, désaccords artistiques, etc. Monfort quitte le groupe pour être remplacé par Marie-Anna Kliska, la compagne du membre restant. Le disque était déjà sorti, avec cette première pochette :
Qu’à cela ne tienne, on réimprime : le vitrail initialement prévu en couverture se retrouve au verso, exit Monfort (à gauche), et le couple s’installe en première page.
Suivront deux autres 45 tours:Omaha Beach (ici) (du nom de la plage du Débarquement) en 1987, avec une chanson intitulée Ubik en face B (ici), inspirée du roman éponyme de Philip K. Dick, puis Dans un autre pays en 1989 (ici), qui marche moins bien que ses prédécesseurs et entérine la fin du groupe (air connu).
Un mot pour la mémoire
Après, musicalement parlant, on aime ou pas, chacun se fera son opinion en suivant les liens disséminés ici ou là. C’est peut-être parfois un peu froid et prétentieux dans la production et l’imagerie, certes, il n’empêche que Goûts de luxe a su créer son esthétique propre, tant musicale que vestimentaire, décorum cool, et qu’ils méritaient bien quelques mots de ma part. Le silence serait injuste.
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