Nuits de folie
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Nuits de folie
Christophe Laurent, Nuits brésiliennes (Christophe Laurent – Oliver Andres), ER, 1985.
Morceau à déguster ici.
Tchic tchic
(Ocatarinetabella… tant pis si ça te fait pas marrer, je pouvais pas m’en empêcher)
La France et le Brésil, c’est n’est pas que « et un, et deux, et trois zéro », c’est aussi une longue histoire d’amour musical :
- Les premières bossas de Véronique Sanson pour Isabelle de Funès, la nièce de Louis : Mon voisin et Jusqu’à la tombée du jour ainsi que sa chanson Bahia. C’est vrai, dès que je peux parler de Véronique Sanson, je le fais, et alors quoi ?
- Pierre Vassiliu et son plus grand succès : Qui c’est celui-là ? Adapté de Partido Alto de Chico Buarque.
- George Moustaki et Les eaux de mars, adapté de Aguas de março d’Elis Regina et Tom Jobim.
- Nino Ferrer et La rua Madureira, composition originale reprise ensuite par Nolwenn Leroy, Benjamin Biolay, Pauline Croze ou encore Stacey Kent. Les belles chansons ont la vie dure et les reins solides. Celle-là, elle est tellement belle, d’ailleurs, que je ne peux pas m’empêcher de mettre un lien ici.
Beaucoup de chansons de cette vague bossa ont été compilées par le label Born Bad :
Nuits brésiliennes
Un peu plus tardivement (1985), on trouve Christophe Laurent et sa guitare louchant une nouvelle fois outre-Atlantique pour ces nuits brésiliennes en plein Paris, c’est de la folie.
« On est bien
Mon voisin d’en face est parti
Et avec lui mes soirées de folie
Mon Borsalino bleuté
Reste chez moi accroché dans l’entrée
Nuits brésiliennes en plein Paris
C’était la folie
Toutes les étoiles du ciel se mélangent
Aux lumières oranges
Un peu de sable brésilien
Sur les quais parisiens
C’est la folie des latins
Jusqu’au petit matin
On est bien »
Plutôt classieux non ?
Le passage en brésilien est interprété par Nazaré Pereira, déjà croisée en ces lieux, en train de sauter sur une marelle.