décroissance des privilèges, la plus grande peur des nantis
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décroissance des privilèges, la plus grande peur des nantis
Lecteur assidu depuis plus de 10 ans du Journal LaDécroissance (totalement antipub et pleinement en accord avec Panodyssey sur ce point), je me suis forgé une opinion des anti décroissants. Surtout un avis personnel sur les motivations cachées des puissants et des politiques qui s’expriment contre la décroissance.
Je m’appuie sur les recensions qu’en fait le journal La Décroissance dans ses différents « bêtisiers ».
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Avec les évolutions climatologiques, économiques et sociales, la majorité des travailleurs « bas de gamme » se rend bien compte que les multi milliardaires ne seront jamais impactés par les catastrophes en cours ou à venir. Et même si on devait de temps en temps leur « confisquer » un de leurs petits bijoux (yacht milliardaire russe), cela n’affecte en rien leur avidité de pouvoir. Alors, les travailleurs de l’ombre comprennent que les dégradations de leurs conditions de vies, climatologiques, économiques et sociales sont principalement la conséquence des niveaux de vie des hypers privilégiés. Et dans le message global du peuple qui réclame le maintien de conditions de vies décentes en avançant le concept de décroissance (décroissance des gaspillages, des corruptions, des pollutions…) il y a en sous-entendu la demande de réduction des énormes privilèges des plus puissants. Si bien que les principaux visés sentent la grande faucheuse si proche qu’ils exhortent leurs esclaves/lieutenants politiciens et autres responsables à communiquer pour démolir ce sentiment demandant l’avènement d’une grande et logique décroissance. Il faut comprendre entre les lignes et décoder que quand les nantis critiquent la décroissance, ils jouent sur l’expression de facade qui est écologique mais leurs pensées profondes sont contre la décroissance de leurs privilèges.
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Ces morpions, apprentis vautours, font tout pour ralentir l’inéluctable. Mais que peuvent-ils faire face aux évidences et aux communications qu’ils ne savent plus contrôler, exemple : combien coûte un méga-yacht et son entretien ? (La consommation moyenne de gasoil pour un yacht long de 70 mètres est d’environ 500 litres par heure). Que chaque pauvre citoyen qui pleure sur l’augmentation du prix des énergies comprenne à qui profite ces aberrations économiques, et c’est l’avenir court terme de la caste des privilégiés qui est compromise.
Il faut énoncer haut et fort que le concept de décroissance ne peut plus s’appliquer à l’environnement tellement les données scientifiques prouvent que les points de non-retour sont largement dépassés, et dès lors quand il est mis en avant par des politiques et des médias, il concerne intrinsèquement et uniquement la réduction des privilèges les plus honteux.
Bruno