¡Felicidades! Tu apoyo al autor se ha enviado correctamente
Black Panther : Wakanda Forever

Black Panther : Wakanda Forever

Publicado el 5, dic., 2024 Actualizado 5, dic., 2024 Cultura
time 4 min
0
Me encanta
0
Solidaridad
0
Wow
thumb comentario
lecture leer
0
reacción

En Panodyssey, puedes leer hasta 10 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 9 articles más para descubrir este mes.

Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis! Inicar sesión

Black Panther : Wakanda Forever


Titre original : Black Panther : Wakanda Forever


Année : 2022


Réalisateur : Ryan Coogler


Pays : États-Unis


Casting : Letitia Wright, Lupita Nyong’o, Danai Gurira, Angela Bassett, Tenoch Huerta, Winston Duke, Dominique Thorne, Florence Kasumba, Martin Freeman, Julia Louis-Dreyfus


Résumé : Après la mort du roi T'Challa alias Black Panther, le Wakanda est en deuil et Ramonda a repris le siège royal avec l'aide de sa fille Shuri, des Dora Milaje, Okoye, Ayo et de M'Baku. Cependant, quand Namor, roi de Talocan, déclare la guerre à la nation, les personnages que nous connaissons vont devoir s'allier à de nouvelles personnes, comme Riri Williams mais aussi à d'anciennes connaissances pour vaincre cette menace. (source : Senscritique.com)


Avis vite dit : Je suis un lecteur invétéré de comics depuis l'âge de 8-9 ans, et j'ai grandi avec Marvel. Aussi pour moi, même depuis tout ce temps, ça ressemble toujours et encore à un rêve éveillé de voir mes héros de papier que j'aime et que je connais depuis des lustres, prendre vie sur un écran de cinéma, en chair, en os et en effets spéciaux. Croyez-le ou non, c'est certainement très enfantin comme réaction j'en suis conscient, mais je ne la contrôle pas, ça me file encore et toujours des petits frissons quand je découvre un nouveau personnage "en live", quand je vois pour la énième fois le tisseur voltiger au bout d'une toile dans le ciel de Manhattan, quand j'entends le "Snikt !" des griffes en adamantium qui sortent des avant-bras de Wolverine, quand Hulk hurle de rage avant de tout détruire, quand on fait référence à un obscur personnage connus seulement de quelques rares fans de comics dont je suis (Les Gardiens de la Galaxie quand leur premier film est sorti, ou récemment Man-Bull et El Aguila dans la série She-Hulk par exemple). Ça parle très certainement directement à quelque chose d'ancré en moi, aux vestiges de l'âme de l’enfant que j'ai été, je ne sais pas exactement. Ou quelque chose d'approchant. C'est pourquoi je les regarde tous, ces films, ces séries. C'est parfois un gros kiff, parfois une énorme déception. Mais même dans les déceptions, j'arrive toujours à me raccrocher à quelque chose de positif. Et pourtant, pour la première fois je crois, avec Black Panther : Wakanda Forever, je me suis ennuyé tout du long, du début à la fin, sans arriver à retrouver quoi que ce soit qui éveille la moindre étincelle du frisson que j'évoquais plus haut. Il y a un déficit d'action assez manifeste dans ce film, ça blablate sans cesse, ça tourne en rond, ça tergiverse, ça promet parfois, mais ça tient très peu. Même la famélique ration de scènes d'action qu'on nous sert dans le film oscille entre le déjà-vu et le raté. Allons-y franco en ce qui concerne les deux "nouveautés" introduites dans ce film. D'abord Shuri en Black Panther (qui apparaît en tant que telle au bout de 2 heures de film, je suis tenté d'ajouter "et pour cause") : ça ne fonctionne absolument pas. On n'y croit pas, c'est moche, elle ne dégage ni force, ni dynamisme, ni puissance ni même charisme dans le costume de Black Panther. Ses scènes d'actions sont molles, ou outrancièrement "incroyables" dans le sens premier et péjoratif du terme. Au final on a à l'écran une grande perche vaguement anorexique qui se balade déguisée en panthère, avec un casque démesurément trop gros par rapport au reste de son corps, c'est d'une tristesse absolue. Quant à l'autre personnage de premier plan inédit dans ce film, à savoir Namor, il se traîne malheureusement un handicap de taille. Un certain Aquaman avec l'ultra badass Jason Momoa dans le rôle-titre est passé avant lui, et nous aura durablement imprimé la rétine de son charisme étincelant, de sa puissance physique et de son aura magnétique. Namor a beau être historiquement le premier des deux a être apparu dans les pages de comics de super-héros, au cinéma c'est l'inverse, et pour ce pauvre Namor, la comparaison avec Aquaman cumulée à son arrivée tardive, sont fatales au personnage Marvel. Et c'est quelqu'un qui n'est pas un grand adepte de DC Comics qui vous le dit ! Marvel a beau eu chercher à dévier le plus possible de la version DC, en ne parlant pas d'Atlantes pour désigner le peuple de Namor, en enracinant ses origines dans le peuple amérindien inca alors qu'on lit sur son physique imposant les origines hawaïennes de Momoa. D'ailleurs physiquement aussi, Tenoch Huerta Mejia qui interprète Namor, ne tient pas la comparaison. Bien que de bonne condition physique (je ne voudrais pas m'afficher en maillot de bain à côté de lui quoi), dans certaines scènes il a presque l'air grassouillet le Namor, là où Aquaman déborde de muscles et de tatouages. Forcément, tout cela joue sur le spectateur, et en ce qui me concerne, je n'ai pas réussi à voir en Namor le personnage surpuissant et extrêmement dangereux qu'il est censé être, au point que j'ai fortement tiqué quand je ne sais plus quel personnage se sent obligé, en parlant de Namor, de préciser qu'il pourrait être potentiellement aussi fort que Hulk... Désolé, mais ça ne saute pas aux yeux à l'écran. Et puis, sorti des deux antagonistes principaux du film, il y a encore largement à redire, malheureusement. Le début, ouvertement et fortement politisé, ce qui est étonnant de la part de Disney / Marvel, m'a surpris. Les mercenaires présentés comme clairement français qui tentent de piller les richesses du Mali et mis à mal par les Dora Milaje... je délire où on est en train de travestir l'intervention militaire française au Mali contre les forces djihadistes du Al-Qaïda local en extorsion pure et simple de richesses naturelles ? Je n'ai pas pensé à vérifier dans le générique de fin si par hasard le film ne serait pas co-produit par le Groupe Wagner, mais à ce niveau de simplification et de déformation de la réalité, on pourrait presque se laisser aller à le supposer. Mais cela reste encore de l'ordre du détail par rapport à ce qui m'a le plus désarçonné dans ce film. L'ennui. Très clairement, et très tristement. L'ennui abyssal. Marvel ne m'y avait pas habitué, et je suis pourtant plutôt bon public, pas trop regardant quand il s'agit de film de super-héros, j'ai même d'insoupçonnées capacités de magnanimité envers ce genre précis de cinéma... mais là...


Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com

lecture 34 lecturas
thumb comentario
0
reacción

Comentario (0)

¿Te gustan las publicaciones de Panodyssey?
¡Apoya a sus escritores independientes!

Seguir descubriendo el universo Cultura

donate Puedes apoyar a tus escritores favoritos

promo

Download the Panodyssey mobile app