Rambo : Last Blood
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Rambo : Last Blood
Titre original : Rambo : Last Blood
Année : 2019
Réalisateur : Adrian Grunberg
Pays : États-Unis, Hong-Kong, France, Bulgarie, Espagne, Suède
Casting : Sylvester Stallone, Adriana Barraza, Paz Vega, Yvette Monreal, Sergio Peris-Mencheta, Óscar Jaenada
Résumé : Onze ans après les évènements survenus en Birmanie, John Rambo vit dans l'ancien ranch de son père à Bowie, en Arizona. Il gère les lieux avec Maria Beltran, une vieille amie, et Gabrielle, la petite-fille de Maria. Pensant y rencontrer son père biologique, Gabrielle se rend au Mexique mais elle est kidnappée par un cartel de la drogue mexicain. Rambo tente alors de la sauver.
Avis vite dit : S'il y a bien un héros archétypal qui aura baigné l'imagination de mes jeunes années, c'est Rambo. En fait, pour être plus exact, je dirais même que c'est le combo Stallone/Rocky/Rambo (indissociables dans mon esprit). Impossible pour un gamin né dans les années 1970 de passer à côté de ces monuments du cinéma et de la pop culture de l'époque. Rambo, tout comme Rocky, m'aura indubitablement marqué, et c'est pourquoi mon jugement sur chaque film de ces deux franchises, est forcément toujours un peu moins objectif qu'en temps normal. Je suis obligé de constater que ce dernier volet de Rambo n'a plus grand-chose à voir avec le soldat paumé des premiers films. On a ici un type vieillissant, un peu rustre et faussement solitaire, mais finalement plutôt intégré à la société (tant qu'on le fait pas chier en gros). Un type aux cheveux courts et au stetson sur la tête. Plus de tignasse dégueulasse ni de bandeau dans les cheveux. En fait, ce film s'apparente à n'importe quel autre film de vengeance classique d'un mec seul contre toute une armada de voyous et de bad guys. Il se trouve juste que le mec en question se nomme John Rambo, et a quelques petits restes de commando dans les veines. J'avoue que le film aurait pu se voir titré avec autre chose que "Rambo" que ça n'aurait pas changé grand-chose sur le fond ou la forme. Finalement, le fait d'en faire un opus de la franchise Rambo apporte simplement un poil de nostalgie supplémentaire, et encore, seulement pour des types comme moi, les grands sentimentaux sensibles aux anciens du Vietnam. Sorti de là, le film n'a rien d'extraordinaire mais fait bien le job, s'avère plus gore que ce à quoi je m'attendais, et papy Stallone continue vaille que vaille, à tenir un certain standing et à défendre chèrement sa place dans le monde des films d'action. À plus de 70 piges faut quand même avouer que c'est balèze. Je ne vais pas faire du film un incontournable ni un chef-d’œuvre, ce qu'il n'est clairement pas. Mais ne comptez pas sur moi pour le dézinguer ou même le déconseiller. Si vous aimez Stallone, si vous avez aimé un jour Rambo, ou si vous appréciez les Revenge Movies avec un vétéran qui en remontre aux petits jeunes, ce film ne pourra pas vous faire de mal. Si vous préférez la série des Bridget Jones, vous connaissez la sortie.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com