¡Felicidades! Tu apoyo al autor se ha enviado correctamente
La femme au portrait (1944) Fritz Lang

La femme au portrait (1944) Fritz Lang

Publicado el 11, mar., 2021 Actualizado 11, mar., 2021 Cultura
time 2 min
0
Me encanta
0
Solidaridad
0
Wow
thumb 0 comentario
lecture 106 leers
0
reacción

En Panodyssey, puedes leer hasta 30 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 29 articles más para descubrir este mes.

Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis! Inicar sesión

La femme au portrait (1944) Fritz Lang

Prenez garde à la femme de vos rêves

La carrière de Fritz Lang aux États-Unis est assez riche : exilé d’Allemagne en 1937 alors que Joseph Goebbels voulait faire de lui l’un des cinéastes emblématiques du IIIe Reich, il va réaliser en Amérique une vingtaine de films en 20 ans, aussi divers les uns que les autres. Adapté d’un best-seller de J.H. Wallis, La femme au portrait est l’exemple typique du film noir de l’époque, avec un héros qui succombe aux charmes d’une femme fatale et vénéneuse, qui l’entraîne dans des péripéties extravagantes.

Rien de follement original donc, a priori, dans l'idée de base de cette Femme au portrait, mais c’est un régal quand le film est bien fait. La réalisation, quoique très sobre, est savamment maîtrisée, les jeux d’ombre et de lumière mettant en valeur le jeu des comédiens. Les personnages, archétypes du genre, sont tantôt manipulés tantôt manipulateurs eux-mêmes, et possèdent une profondeur qui met en exergue leurs motivations intrinsèques.

C’est d’ailleurs un atout essentiel de La femme au portrait : autour de l’intrigue policière gravitent des personnages aux caractères psychologiques finement esquissés. Le professeur Wanley est un expert en criminologie (tiens donc…) obsédé par sa propre culpabilité, Alice Reed joue la femme fatale mais s’avère bien plus fragile qu’elle n’en a l’air… Sigmund Freud n’est pas si loin (et ça n’est pas pour rien qu’on y fait brièvement allusion dans la scène d’ouverture.)

Niveau casting, Edward G. Robinson est un Wanley idéal, un homme entre deux âges qui rêve d’aventure (mais pas forcément à n’importe quel prix), et Joan Bennet, actrice fétiche de Fritz Lang à cette époque, montre tout son talent et pimente un rôle a priori un peu trop figé. La séquence finale, admirable, en surprendra plus d ‘un et permet une relecture savoureuse du film. Ajoutez à cela une mise en scène délicate et efficace, et l'on conviendra que La femme au portrait reste un polar précis et implacable servi par des actrices et des acteurs de talent.

lecture 106 lecturas
thumb 0 comentario
0
reacción

Comentario (0)

Puedes hacer una donación a tus escritores independientes favoritos para apoyarlos

Seguir descubriendo el universo Cultura

donate Puedes apoyar a tus escritores favoritos