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Diamants sur canapé (1961) Blake Edwards

Diamants sur canapé (1961) Blake Edwards

Publicado el 26, abr., 2021 Actualizado 26, abr., 2021 Cultura
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Diamants sur canapé (1961) Blake Edwards

Caviar sur toasts

Basé sur un roman de Truman Capote, Diamants sur canapé est une comédie américaine romantique et jubilatoire servie par une actrice d'exception nommée Audrey Hepburn. Et pourtant ce rôle de call-girl insouciante était tout d'abord destiné à une autre grande star, Marilyn Monroe. D'ailleurs le réalisateur initial du projet était John Frankenheimer et non Blake Edwards. Même si on ne peut savoir ce que ce projet aurait donné on peut quand même se dire que le film y a sans doute gagné en humour et en séduction. Devenu aujourd'hui un classique, il avait d'ailleurs gagné à l'époque l'Oscar de la meilleure musique et de la meilleure chanson, le célèbre Moon river interprété par la belle aux yeux de biche.

L'histoire, bien que banale en apparence (un jeune homme sans le sou tombe amoureux d'une jeune fille paumée) recèle tout de même quelques très bonnes surprises. Déjà le personnage de Holly Golightly n'est pas vraiment politiquement correct : elle fume, elle boit, gagne son argent de façon peu orthodoxe, ne sait pas faire à manger ; on est loin de la ménagère traditionnelle. Quant à Paul Varjak c'est pas mieux, il se fait entretenir par une femme mariée. Ce petit grain de folie pas du tout déplaisant est renforcé par l'atmosphère très légère dans laquelle les personnages évoluent : les scènes de la petite fête entre amis et du vol de masques sont absolument charmantes et restituent à merveille l'ambiance des années 1960. On suit ainsi avec délice et à une vitesse un peu survoltée les mésaventures de ces deux bras cassés très attachants.

Cependant, il paraît que Truman Capote n'a pas apprécié l'adaptation de son roman ; du reste de nombreux lecteurs trouvent Diamants sur canapé bien en deçà du livre. En plus, ce côté un peu « publicitaire », un peu superficiel, peut paraître inutile (le titre original, Breakfast at Tiffany's, va jusqu'à citer une marque emblématique : si ça c'est pas « bling bling »...). Seulement voilà, on peut difficilement être objectif devant l’œuvre : si en tant normal on peut légitimement trouver tout ça rédhibitoire, il se trouve que le côté charmant de l'ensemble prévaut.

D'ailleurs, certaines scènes comme celle où l'héroïne veut s'acheter un bijou sont d'une drôlerie incomparable, et servies avec classe par le talentueux Blake Edwards. Il faut aussi savoir profiter un peu d'un système hollywoodien qui prouve, pour une fois, que l'abondance de moyens peut ne pas s'avérer préjudiciable. Car quoi qu'on en dise, on pourra toujours louer les qualités techniques de la mise en scène (discrète mais efficace) ou le charme suranné qui émane du film. Et il faut le dire, Diamants sur canapé ne serait pas le même sans Audrey Hepburn.

Elle porte le film sur ses frêles épaules, éclipsant totalement tous les autres acteurs (en particulier le particulièrement niais George Peppard). Elle nous offre dans Diamants sur canapé sans doute le plus beau rôle de sa belle carrière, avec ce personnage en contre-emploi par rapport à ses précédentes apparitions sur grand écran. Elle se montre à la hauteur de son statut, et se révèle tour à tour drôle, touchante, exubérante, fragile, mutine. Elle est élégante, émouvante, insolente, pétillante, charmante... clairement, il y a de quoi tomber sous le charme !

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