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Elizabeth (1998) Shekhar Kapur

Elizabeth (1998) Shekhar Kapur

Publicado el 14, jul., 2023 Actualizado 14, jul., 2023 Cultura
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Elizabeth (1998) Shekhar Kapur

 Trahisons et complots à la cour d’Angleterre

L’accession au trône qui nous est décrite dans Elizabeth est celle de la Reine Vierge. Elizabeth Ire d’Angleterre est un personnage historique intéressant à plusieurs titres. D’abord parce que son règne est fameux, l’ère élisabéthaine est l’apogée de la Renaissance anglaise, un âge d’or culturel et artistique où brillèrent Christopher Marlowe et William Shakespeare. D’autres parts car la reine n’était pas légitime, et qu’elle a dû s’imposer non seulement en tant que protestante mais également en tant que femme, célibataire de surcroit. Le film de Shekhar Kapur, figure connue du cinéma de Bollywood qui se fait connaître ici en Occident, explique très bien les tenants et les aboutissants de cette problématique.

Le début

À la cour d’Angleterre règne Marie Tudor, la fille de Catherine d’Aragon, première épouse d’Henri VIII. Celui-ci s'était marié six fois, dont avec Anne Boleyn, et de leur union naquit Elizabeth. Malade, Marie n’a plus beaucoup d’espoir de survie et ses proches craignent pour sa succession, car elle est catholique et sa demi-sœur Elizabeth est protestante. Ils arrivent donc à convaincre la reine de la faire emprisonner à la Tour de Londres mais elle se ravise juste avant son exécution. La reine meurt bientôt et c’est Elizabeth qui va lui succéder. Celle-ci amène à la cour son ami d’enfance, Robert Dudley, avec qui elle entretient des relations plus qu’amicales, ce qui n’est pas du goût de tout le monde.

Analyse

Le rapport entre la véracité historique et les libertés que prend Shekhar Kapur afin de raconter son histoire est assez intéressant dans Elizabeth. En effet, nombreux sont ceux qui ont reproché au film des raccourcis temporels et des incohérences, voires des faits inavérés. Or, le long-métrage déroule de façon relativement objective et sans faute majeure les principales étapes de l’accession au trône de la future reine d’Angleterre. Il se trouve que, efficacité narrative oblige, le film va vite en besogne, quand la réalité historique a pris plus de temps. Ce qui rend le long-métrage absolument pas rébarbatif, en cela qu'il noue et dénoue les intrigues de cour de façon moderne et avec une certaine fluidité qui nous permet de suivre l’action aisément.

Le scénario est maîtrisé et on lui pardonne le recours à quelques facilités comme le traitement un brin caricatural des français qui viennent à la cour. Notons au passage la présence au casting d’une belle brochette d’acteurs et d’actrices françaises et français comme Fanny Ardant ou Vincent Cassel. Le personnage que celui-ci incarne n'est d'ailleurs pas piqué des hannetons, en particulier son recours au travestissement. Le reste du casting d’Elizabeth est d’ailleurs très cohérent, avec en tête la reine des actrices contemporaines, à savoir Cate Blanchett. Pour son premier grand rôle au cinéma, l’actrice australienne se révèle impériale et réussit parfaitement à incarner cette figure mythique.

À ses côtés notons la présence du plus que respectabel Richard Attenborough ou du non moins excellent Geoffrey Rush, sans compter d'autres noms au échos britanniques avérés, tels Christopher Eccleston, Joseph Fiennes ou Daniel Craig : bref, un casting qui parle pour lui-même. Quant à la mise en scène de Shekhar Kapur, elle est assez flamboyante et aérienne : couleurs chatoyantes, un peu kitsch parfois, Bollywood oblige sans doute, costumes d’époques choisis avec attention et rigueur. Peu de fausse note donc à noter dans cette production d'Elisabeth, qui rafla quelques nominations aux Oscars, et eu droit à une suite quasiment dix ans plus tard, avec la même actrice et le même réalisateur.

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Comentarios (2)

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Jackie H hace 9 meses

Ça doit être interessant de voir un pan important de l'histoire d'Angleterre raconté non seulement à partir d'un regard extérieur (non-anglais), mais avec celui d'une autre culture et qui plus est d'un ex-colonisé...
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Jean-Philippe Rathle hace 9 meses

Tout à fait. D'autant plus que le metteur en scène est né à Lahore, qui faisait alors partie de l'Empire britannique, et qu'il a réalisé ses premiers films à Bollywood

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