Ville de lumière
On Panodyssey, you can read up to 10 publications per month without being logged in. Enjoy9 articles to discover this month.
To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free!
Log in
Ville de lumière
Renaud Siry, Cinecittà (Renaud Siry-Gérard Stern/Alain Pozzuoli), Carrere, 1983.
Le morceau est à retrouver ici.
Visite guidée
Comme il y a Little Italy à New-York, il y a Little Hollywood en Italie, tout près de Rome, et ça s’appelle Cinecittà :
« Prenezle premier vol d’All’Italia
Destination au bout d’une heure d’avion
A quelques kilomètres de Roma
Une ville étrange nommée Cinecittà »
Et c’est parti pour la visite guidée, mets ta ceinture et boucle-là (comme chantait Jacques Dutronc) : n’oubliez pas la boutique de souvenirs : caramels, bonbons, chocolats, crèmes glacées et cartes postales : il y a là Fellini, Visconti, Casanova, la dolce Vita.
Once Upon A Time
La chanson en elle-même ne casse pas des barres (elle ne casse rien du tout d’ailleurs, même pas les oreilles, c’est déjà ça), le refrain peut même sembler un peu méprisant :
« C’est Hollywood version pizza »
mais pas plus que l’appellation western-spaghetti dans le fond.
Elle a au moins le mérite de nous ouvrir l’imaginaire : Magie du cinéma, on créé du vrai avec du faux : carton-pâte en guise de blocs de marbre, gladiateurs aux corps huilés, péplums, Sergio Leone, Kaamelott saison 6, Rome (la série), Once Upon A Time In Hollywood.
Le saviez-vous ?
Attention, c’est le point culture, si tu ne te sens pas de taille et que tu préfères quand je raconte des conneries, tu peux t’arrêter là.
Sinon, merci d’être resté.
Cinecittà veut dire la ville du cinéma. L’idée de créer un studio en Italie, à quelques pas seulement du centre de Rome émane du gouvernement fasciste des années 30 pour concurrencer Hollywood et produire un cinéma de propagande. Comme quoi, les mauvaises idées peuvent tout de même donner de bons résultats. Il n’y a pas que l’intention qui compte.
Barbara Canova 1 year ago
Le même a crée aussi le Festival du Cinéma de Venise, où, depuis 60 ans passent tous les réalisateurs indépendants et résistants aux totalitarismes du monde entier. Des Irlandais aux Sud-africains, des Iraniens aux Chinois...