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 Réécriture

 Réécriture

Published Aug 11, 2020 Updated Aug 11, 2020 Music
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 Réécriture

Lio, Amoureux solitaires (Elli Medeiros/Jacno), Arabella, 1980.

 

Lio, Amoureux solitaires

On doit la première mouture de cette chanson (Lonely Lovers) aux Stinky Toys, groupe punk français piloté par Elli et Jacno.

 

Jacques Duvall, l’auteur de la version française, et Lio aiment beaucoup le morceau, ils décident donc d’en faire une reprise. Ils prennent contact avec Jacno qui donne son accord et accepte de décomposer la musique d’origine pour la reconstruire autour du texte de Jacques Duvall. Le gros son punk et les guitares laissent la place à des arrangements envoûtants au synthé, cela donne la mélodie hyper-simple et répétitive que tout le monde connaît : six semaines en première place du Top 50 et des centaines de milliers d’exemplaires écoulés.

 

Seulement voilà, comme l’explique Lio dans son autobiographie (Pop model, Flammarion), Elli Medeiros, auteure du texte anglais original, ne veut rien lâcher, et Jacques Duvall se retrouve évincé des crédits (et des royalties, bien évidemment).

 

Quarante ans après, il l’a encore mauvaise, pas tant pour l’argent que pour s’être fait spolié de son droit d’auteur. Il reconnaît lui-même qu’il ne s’est pas assez battu pour imposer son nom à l’époque tant la chose lui paraissait incompréhensible. Peu procédurier, il ne s’est par la suite jamais senti le cœur d’attaquer en justice.

 

Aujourd’hui, tout le monde le reconnaît comme l’auteur d’Amoureux solitaires, mais il n’est nulle part fait mention de lui, histoire connue, comme il en existe des centaines.

 

Toujours est-il que la chanson de Lio est une bête de chanson, qui a connu un succès fulgurant et lancé sa carrière pour de bon, confirmant avec brio ce qui avait été commencé l’année précédente avec Le Banana split (J. Duvall/Jay Alanski, 1979).

 

Les trois accords et la mélodie bidouillés par Jacno fonctionnent à merveille et s’accrochent aux oreilles, les paroles, elles aussi d’une simplicité déroutante, s’installent pour graviter à l’unisson. Les jeux d’homophonie interne ajoutent à l’ensemble :

 

« Et toi dis-moi que tu m’aimes

Même si c’est un mensonge

Et qu’on n’a pas une chance

La vie est si triste

Dis-moi que tu m’aimes

Tous les jours sont les mêmes

J’ai besoin de romance ».

 

Voilà ce qui s’appelle un tube. En écoute ici.

 

 

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