Inventaire
Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.
Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Inventaire
Deuxième partie : Mélodie vagabonde (10)
Malgré des hauts et des bas, Jean-Marie Pirot et Alain Péters, avec la complicité occasionnelle de Pierre Vidot et de Jean-Michel Toquet, alias Zoun, parviennent à mettre dix titres en boîte :
- Romance pour un zézère.
- La Complainte de Satan (1ère figure), il y aura une deuxième figure dans quelques années. Cette chanson, malgré l'apparente noirceur de son titre, est plutôt positive. Si le Diable se plaint au Bon Dieu, c'est une bonne chose pour nous (« Oh Bon Dieu, Oh Bon Dieu/Pourquoi tu fais ça ? »). Si ça ne marche pas fort pour lui, tant mieux pour l'homme. Cette chanson est le pendant positif du Diable (ça va) de Jacques Brel, dont on sait qu'Alain Péters était un admirateur. Chez Brel, le Diable se frotte les mains en voyant que les hommes font n'importe quoi, la guerre, les bombes, l'argent. Ici c'est le contraire.
- Caloubadia. Il y aura également une nouvelle version de Caloubadia dans quelques années, dont nous reparlerons. Simplement, contrairement à la Complainte de Satan (2ème figure), qui est une nouvelle chanson, le second enregistrement de Caloubadia ne sera qu'une version différente.
- Maya (illusion), un long morceau instrumental superbement arrangé et très beau.
- Mon pois l'est au feu.
- Panier su la tête mi chanté, qui met en scène un vendeur de fleurs à la sauvette.
- Complainte pour mon défunt papa (instrumental), un morceau rédempteur qu'on a déjà pu évoquer au moment de la mort d’Édouard Péters.
- Ti pas, ti pas n'arriver, une chanson sur la persévérance et l'espoir brandi face à la douleur.
- Wayo Maman, une chanson sous-titrée : maloya. La parole est enfin libérée. On a le droit de faire du maloya, de le jouer, de le chanter, de le danser.
- Mangé pou le cœur, qui date aussi du temps de Carrousel.
Merci à Eric Ausseil, inventoriste.