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Dans une rue de Paname

Dans une rue de Paname

Publié le 13 janv. 2023 Mis à jour le 19 janv. 2023 Musique
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Dans une rue de Paname

 

Deuxième partie : Mélodie vagabonde (21)

Loin du soleil

L'amitié d'Alain Péters et de Marco Polot, en plus d'être célébrée de la plus belle des manières dans Rest' là maloya, est scellée par un certain nombre de photos. Sur l'une d'elles en particulier, on voit les deux hommes marcher côte à côte dans une petite rue parisienne. Ils longent la devanture d'un fleuriste. Cela donne un peu de gaieté au tableau. Le ciel est gris. On dirait qu'il fait froid. Alain et Marco portent des manteaux. La Réunion est très loin d'ici mais tout semble aller bien. On se promène. Il y a des fleurs comme dans la chanson Panier su la tête mi chanté. Le cliché au charme suranné fige deux personnes qui aujourd'hui ne sont plus.

Quand Marco doit quitter Paris pour rentrer à La Réunion, il laisse Alain Péters entre de bonnes mains. Il a stabilisé la situation et remis son ami sur les bons rails. Il le laisse avec Richemond Gildas et les autres, avec de nouvelles chansons et une collaboration avec Loy Ehrlich en préparation, comme au bon vieux temps. Celui-ci raconte :

 

Nous nous sommes revus à Paris. C'est le seul voyage qu'il n'ait jamais fait mais j'ai compris que ce n'était pas son truc. J'avais l'impression qu'il avait déjà tout vu. La Réunion lui manquait. Alain voyageait depuis longtemps dans sa tête et dans son corps. C'est à cette occasion que nous avons fait ensemble les maquettes que l'on peut écouter sur ce disque. (Livret Parabolèr)

 

Le carnet à spirales

Le disque en question, c'est Parabolèr, première compilation globale de l’œuvre d'Alain Péters paru en 1998 sur le label Takamba. On constate que pour ces deux passionnés, la moindre occasion de jouer et d'enregistrer de la musique est bonne à prendre, du moment que c'est informel et spontané. Ils mettent donc en boîte quelques nouveaux titres : Dan' vavangues, Moin té crois pi, Rest' là maloya ainsi qu'une nouvelle version de Caloubadia, une chanson plus ancienne qu'il avait déjà enregistrée en solo chez Jean-Marie Pirot. Lors de ces séances, Alain Péters assure le chant, la guitare, la basse, les chœurs et un certain nombre de percussions et Loy Ehrlich est aux claviers, au hajouj, et aux percussions également. Les maquettes qui en résultent constituent la troisième et dernière base de l’œuvre du chanteur arrivée jusqu'à nous, après les premiers titres épars gravés aux studios Royal et Issa, et les séances improvisées chez Jean-Marie Pirot.

Même loin de chez lui, il voyage encore avec ses vieilles chansons, son cahier, ses poèmes, ceux qu'il a écrits et ceux qu'il sait par cœur, plein de mémoire et plein de ressources. Les mots et la musique l'accompagnent partout où il va. Malheureusement ils ne sont pas les seuls.

Eric Ausseil assure le dessin.

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