extraordinaire puissance de la publicité
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Depuis janvier 2015, le journal gratuit 20 minutes ne parait plus le mardi au format papier. C’est à priori pour inciter les lecteurs à basculer sur la version électronique qui permet beaucoup plus d’espionner les lecteurs (quelles pages sont lues, quelles publicités font mouche…) Je m’y étais bien accoutumé parce que mon vieux smartphone (débilophone) basique n’a pas l’abonnement bureautique. C’est un téléphone + SMS, point. De temps en temps, je vais sur le site internet pour télécharger un numéro dont un article m’interpelle. Mais jamais je ne vais voir ceux que je n’aurais pas eu physiquement en main.
Mardi 15 novembre, je vois des piles de journal 20 Minutes dans les box prévus (je prends les transports en commun) et il y a même à la station de la gare un distributeur humain avec son beau parapluie pour signaler son stand. J’en prends un exemplaire, très intrigué ! Qu’est-ce qui justifie cette parution, car 20 Minutes à signalé quand il diminuait ses diffusions papier journalières que c’était en partie pour moins polluer et moins consommer de papier, d’encre, de transport…. Bref démarche soi-disant vertueuse.
Cette publication exceptionnelle de mardi 15 novembre ne se justifie que par les publicités (bien-sûr toutes les publications sont d’office sur le web, la version papier est donc un supplément pour atteindre les abrutis de mon espèce !) :
- page de couverture le web 3.0
- page 7 pleine page pub Métavers
- page 9 pleine page pub Métavers
Vu le texte de la page de couverture « Web….on repart de zéro ? » je suppose que c’est ce dont rêve Mark Zuckerberg, en repartant complètement de zéro, bien entendu avec son metavers, il serait le maître du web, le contrôleur de la vie et des faits et gestes des internautes, en soi le maître du monde. Il n’aurait même plus besoin de la publicité, il n’aurait qu’à vendre les données des internautes comme un vulgaire hacker du darknet.
Je parie que 20Minutes va recommencer mardi prochain, et cela jusqu’à Noël, c’est le teasing publicitaire « défonce moi le crâne ».
Metavers paye pour nous manipuler au-delà du convenable, au-delà du respectable, au-delà de l’inacceptable.
Dans notre monde de folie connectée, il existe un espace de survie : Panodyssey
Bruno