Attention c'est du lourd !
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Attention c'est du lourd !
Du très lourd même...
Au début du XX° siècle, Auguste DERRIERE a sans aucun doute été le fleuron du non-sens et des jeux-de-mots laids. Il révolutionna l'art naissant de la "réclame" par son approche peu orthodoxe du slogan, pour devenir la coqueluche de l'élite culturelle d'alors; avant de retomber, -tué par une publicité qui ne l'aura jamais rattrapé-, dans les sombres et profondes profondeurs d'un oubli auquel il était tant temps de mettre enfin fin !
Pour vous, nous le ressuscitons en exhumant des oeuvres qui peuvent paraître hermétiques aux esprits fermés. Mais l'humour n'est-il pas comme le bon vin, il faut y re-goûter -sans mode des rations- pour en découvrir toutes subtilités enfouies. Pour rire grâce à Auguste, cet humour d'un autre temps est en soie ... le fil rouge de bolduc qui relie les générations". (Lao-Tseu : la route continue après le virage)
Parmi ses oeuvres maîtresses, notons avec Amélie :
- Les moustiques n'aiment pas les applaudissements
- Les mites n'aiment pas les légendes
- Les girafes n'aiment pas les tunnels
- Les fourmis n'aiment pas les claquettes
Pour redécouvrir l'ensemble de son oeuvre, sa fondation a établi des plaquettes que vous trouverez ci-après :
https://www.augustederriere.com/
Une digression joyeuse de Bernard DUCOSSON avec l'aimable autorisation de la société éditrice.
Parmi la critique déchaînée:
Auguste Derrière : il y a manifestement un "je veux" dans le potache ! (Le Monde)
Auguste exhiberait-il ses mots laids à lui pour complexer d'autres gens bêtes ? (La Croix)
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