Car est-ce toi ?
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Car est-ce toi ?
ou reparler du con finement ; un doigt donneur pour qui jetterait la pierre aux plaisirs solidaires lorsqu'on se trouve seul, loin d'ses vieux et loin du coeur !
- On n'en est pas moins femme
- Le désir d'être humain
- Compter sur l'élan de mains
- Pour sanctifier son quotidien
- Quand on est seule, le seul moyen
- Qui éveillera l'absence de flamme
- Que tout ton âtre réclame
- Qui n'a jamais vu jaillir des feux
- Venus de volcans par trop vieux
- Ne te prives pas de ces écarts de "je"
- Sans pianoter à quatre mains
- Sans partenaire sous la main
- Faute au Covid, dès le matin
- Décider d'un claquement de doigts
- Lequel des dix l'emportera
- Une seule main te suffira
- Pour s'engager dans tes ébats
- L'autre bien vite la rejoindra
- Caresse-toi qui l'a voulu
- De autant bas, aura du cul
- La main s'offre à qui veut l'apprendre
- De ces gestes quasi enfantins
- Les phalanges errer en tous coins
- Quand le majeur devient meilleur
- Un concert tôt en sol mineur
- Quelle veine à ce bonheur tendre
- Qui dans ton coeur palpitera
- En tes paumes l'auréole d'un saint
- Que tu pétris comme du bon pain
- Sans dire pouce, n'arrête pas
- Fier, l'index montre le chemin
- L'annulaire lui fait alliance
- Amplifier à deux la cadence
- Le majeur est celui qui saura
- Quand déclencher le glas
- Celui qui clamera hauts efforts
- Toute la fierté de ton corps
- Tu te trémousses et tralala
- L'envie c'est cool à ce point là
- Tu la transpires de haut en bas
- D'être une femme au masculin
- Ou bien un homme au féminin
- Son égotisme du genre humain
- Chez lui il va de bas en haut
- Ce n'est jamais le même tempo
- Mais lui s'envole bien trop tôt.
Dans la rubrique : "SOLDE DES TAIES", un texte déjà paru le 17 juillet 2022.
Sans arrières pansés, un texte dédié à Luce, autrice sur Panodyssée et adoratrice de plumes légères...