Aime Amie
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Aime Amie
Un poème comme exercice de style, dont chaque rime fait l'anagramme parfaite du dernier mot du ver suivant...
En ces nuits de gaietés
Où nos âmes agitées
Dans leur cage murée
Désirent que l’on meure,
Plus grossit son désir
Plus s’estompent mes rides
L’amour rend bien plus riche
Quand on se sait chéri
.
Et elle défait son linge
Pour mieux monter en ligne
-On pourrait dire "à poil"
mais est-ce bien poli-
En toute femme nue
S'ouvre une rose, une
Qui offre à ses étreintes
Un goût d’éternités
.
Et quand elle monte au ciel
Mon désir entre en lice
Nos deux corps fous s’étirent
Dans l’envie qu’on retient
Et plus je suis épris
Plus elle lâche prise
Pour fondre sous les braises
Qui ourlent nos baisers
.
Quand les victimes d'Eros
Ne voient plus tout en rose,
-Elle ne sent plus l'épine
Qui engendrait ma peine-
Le désir tel une lame
Saigne aussi bien le mâle
Après avoir possédé
On se sait déposés
.
Quand l'envie se fait rude
Pour qu’ainsi bonheur dure
Au fond de mon cœur rêche
La passion n’est plus chère
-Quand impatience et espoirs
Sont croyances des poires-
Le bord de ses baisers
N'est plus ourlé de braises
Quand ce désir d'heureux comme en semant
Réveille la libido des mâles et des mantes
Tel un aimant attiré toi tu la biseras
En trouvant grands ses draps elle te bissera
Cupidon enhardi l'éveille, elle t'embrassera
Et aux tréfonds de ton être tu t'embraseras
Le son de vos baisers
Sera ourlé de braises
.
A Anna Graham qui m'a si souvent bouleversé !
Un texte de Bernard DUCOSSON