

La Fiancée du pirate
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La Fiancée du pirate
Pas de nom de famille, juste un prénom, Sarah, et une discographie limitée à un 45 tours en 1978, soit deux chansons : Peut-être bien que j’t’aime et Pour le café reviens demain.
La chanteuse est assise au piano, échevelée, en robe blanche, surexposée comme une biche prise dans les phares d’une voiture, elle fixe l’objectif, les yeux écarquillés. Elle a les doigts plaqués sur le clavier. Sur le piano, on voit l’album Burnin’ des Wailers, comme si Sarah cherchait à revendiquer quelque chose, mais difficile de savoir quoi. Au dos de la pochette, il y a six petites vignettes, dans lesquelles on voit la chanteuse poser et faire la folle, jouer à la poupée, déguisée façon cabaret ou safari, et un texte lunaire signé Boris Bergman, co-auteur de Pour le café reviens demain. Bergman est un


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