Freaks
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Freaks
Barons du délire, Crime passionnel (Gérard Costet), Différence, 1986.
En écoute ici.
Délire baroque
Je commence avec une évidence : les barons du délire ont bien choisi leur nom. Cette chanson est foutraque à souhait, je dirais même baroque, elle bourdonne dans les hautes sphères majestueuses du grand n’importe quoi mais qui se tient, à quoi, c’est ce qu’on ignore.
C’est le clown qui raconte : il est amoureux de la trapéziste, qui est mariée à l’écuyer, qui la bat, alors le clown le tue. Tu me suis ? Crime passionnel, c’est justement le titre du morceau.
Sauf que la passion en question est à sens unique, et que la trapéziste préférerait laisser pourrir le clown dans la friendzone, mais lui ne l’entend pas de cette oreille.
Le paroles :
Les phénomènes de foire
On se croirait dans Freaks, le film de Tod Browning (1932), même cadre, mêmes personnages. D’où vient cette fascination pour le macabre et le monstrueux ? Animaux mort-nés à deux têtes, à cinq pattes, à deux corps, exposition de la Porsche 550 Spyder éclatée de James Dean, de l’Amilcar GS d’Isadora Duncan, jambe nécrosée de Sarah Bernhardt, j’en passe, du malaisant et du malsain.
Mais je m’égare… Tout ça pour dire que je trouve cette chanson fascinante. Surtout parce que c’est une histoire. Et il faudrait que je revoie le film.