Scandale à Bruxelles, "une fois" n'est pas coutume !
On Panodyssey, you can read up to 10 publications per month without being logged in. Enjoy9 articles to discover this month.
To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free!
Log in
Scandale à Bruxelles, "une fois" n'est pas coutume !
ou la main dans le sac à Rabat
"L'affaire" qui a débouché sur l'arrestation de la vice-présidente du Parlement Eva Kaili -prise la main dans un lot de conflits durs- ne va pas cesser de faire parler d'elle. Son compagnon et "homme d'affaires" Francesco Giorgi, celui qui lui a tendu la cuillère, reconnaît avoir été approché par une organisation secrète utilisée par le Maroc dans le but "d'interférer et d'influencer les instances européennes".
On peut y voir là, certes d'un manière ludique mais tous les coûts doivent compter, les vains assauts répétés du groupuscule des Lions de l'Atlas "allant contre" des défenseurs d'une France qui a vaillamment défendu sa peau.
Mais qui cherche donc à désintégrer l'Atomium ?
Bruxelles dans les choux
Dans ses aveux, le compagnon d'infortune d'Eva parle. Surtout en reconnaissant son rôle effectif dans l’organisation : gérer les mouvements d'argent liquide. Il dénonce ainsi avoir touché des gros paquets d'euros des ex-eurodéputé italiens Panzeri et Cozzolino, ce dernier lors de sa perquisition aurait reconnu qu'avec l’assistant Giorgi, ils avaient tous trois été en contact avec la DGED -Direction générale des études et de la documentation-, (un service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc dirigé par un certain Mansour Yassine.) ; par l'entremise d'Abderrahim Atmoun, actuel Ambassadeur du Maroc en Pologne dont le rôle, en tous lieux, est qualifié de central. Nul doute qu'il soit rapidement rappelé au bled par son chef de village ! Vois-là, lecteur de panodyssey, ce qu'annonce sans détours la presse étrangère...
Dans les faits chaque tentative tend à organiser une activité d'ingérence au siège de l'UE et dans les postes-clés des Institutions communautaires et tout particulièrement : son Parlement.
Il s'agit du deuxième scandale d'ampleur dans lequel le Maroc est impliqué après l'affaire d'espionnage Pegasus, du nom du logiciel développé par une société sioniste qui a permis au Royaume d'espionner des personnalités tant sur son territoire qu'à l'étranger. Le Président de la France en sait quelque chose...