Reprisal - Saison 1
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Reprisal - Saison 1
Titre d’origine : Reprisal
Créateur / Showrunner : Josh Corbin
Année : 2019
Pays : États-Unis
Casting : Abigail Spencer, Rodrigo Santoro, Mena Massoud, David Dastmalchian, Rhys Wakefield, Madison Davenport, Lea DeLaria, Ron Perlman, Rory Cochrane, W. Earl Brown
Résumé : Une femme fatale est laissée pour morte et décide de se venger du gang d'adeptes du tuning responsable de son état. (source : Senscritique.com)
Avis vite dit : Dans Reprisal il est question d'une femme qui veut se venger de ceux qui l'ont laissée pour morte 10 ans plus tôt, pour une raison qui restera un poil nébuleuse malgré les flashbacks réguliers. Le souci pour la belle vengeresse, c'est que ceux à qui elle en veut forment un gang puissant, les Brawlers, et il lui faudra donc monter une équipe pour mener à bien sa quête de revanche. Autre souci : son ancien gang est aussi sa famille, puisque ceux qui l'ont blessée et abandonnée la croyant morte, sont son propre frère, son mari, et ses amis de toujours. Cette série est intrigante, foisonnante, mais aussi mal fichue et foutraque. On a du mal avec certains personnages qui restent trop superficiels, dont on capte mal les réelles motivations profondes dès lors qu'on creuse un peu. Il y a aussi une juxtaposition d'éléments visuels hétéroclites qui font penser à un mélange de Sons of Anarchy et de Mad Max, le tout ne semble pas vraiment contemporain, peut-être à situer il y a une vingtaine d'années, il y a une référence qui revient plusieurs fois à un événement qui se passerait aux alentours du pôle nord et considéré comme un canular dont on parle régulièrement à la télévision mais dont on n’apprendra jamais la nature exacte, bref, c'est un peu le foutoir. Le point fort reste l'interprétation, on a plusieurs "gueules" à l'affiche (dont Ron Perlman, c'est toujours un bon point !!), et quand la série se lâche il y a des bons moments de violence pure (plusieurs fusillades qui valent le coup, et surtout une scène très convaincante et réussie où Joel the Mover - Rodrigo Santoro, charismatique en Diable - se déchaîne dans les rangs du gang rival pour récupérer sa gosse). Les points faibles restent à mon avis une narration un peu trop imprécise, un rythme parfois trop lent (les épisodes d'une quarantaine de minutes passent bien mieux que ceux qui avoisinent l'heure), des motivations trop floues. Dommage, parce qu'à quelques détails près, on aurait pu avoir une petite pépite, à la place de quoi on a une série moyenne avec quelques bons moments et des passages trop longuets entre... Série qui plus est annulée au terme de sa première saison. Bref, ça ressemble fort à un coup dans l’eau, c’est bien dommage.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com