House of Cards - Saison 6
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House of Cards - Saison 6
Titre d’origine : House of Cards
Créateur / Showrunner : Beau Willimon
Année : 2018
Pays : États-Unis
Casting : Robin Wright, Michael Kelly, Diane Lane, Greg Kinnear, Jayne Atkinson, Derek Cecil, Boris McGiver, Campbell Scott, Patricia Clarkson, Constance Zimmer, Lars Mikkelsen
Résumé : Désormais, Claire Underwood est présidente des États-Unis. Après la mort de son mari et prédécesseur Frank, elle est toutefois plus isolée que jamais. Certains opposants la menacent de mort, les médias s’acharnent contre elle et ses rivaux tentent d’exercer des pressions ou de la manipuler. Mais ce que personne ne semble comprendre, c’est que Claire a pris part aux manigances de Frank, et qu’elle est au moins aussi impitoyable qu’il l’a été. Personne, ou presque : dans l’ombre, Doug Stamper est déterminé à anéantir Claire, laver le nom de Frank et préserver son héritage. (source : vl-media.fr)
Avis vite dit : Ah le dénouement de House of Cards, la série qui a vu la gloire et la déchéance de l'acteur Kevin Spacey, fauché par la vague MeToo (et innocenté depuis, mais trop tard pour sa carrière)... J'ai sciemment attendu pour regarder cette ultime saison que le scandale soit un peu passé. J'ai plutôt bien fait je crois. Cette fois il n'y a plus que Robin Wright en tête d'affiche, et on sent bien qu'elle avait l'intention de ne pas être réduite à marcher dans l'ombre de Spacey. Productrice, co-scénariste, co-réalisatrice et actrice principale, on peut dire qu'elle s'est investie !! Le résultat est plutôt bon, et comme il était impossible de faire comme si Kevin Spacey n'avait pas existé (ou Frank Underwood comme vous préférez) on sent très régulièrement des références à l'acteur et à sa situation, à vrai dire il y a une collision frontale entre le personnage et son interprète assez flagrante, et les deux ne font clairement plus qu'un sur ce qui est dit d'eux et la façon dont ils sont abordés dans la série. D'ailleurs j'ai trouvé l'astuce très maline, très bien vue, et en partie très ironique. Car si la mémoire du personnage de Spacey n'est pas épargnée une seule seconde, et que la critique à son égard, par fiction interposée est très acerbe, au point que son fidèle bras droit et dernier des mohicans à le défendre envers et contre tout (Doug Stamper interprété par un Michael Kelly convaincant) connaît un destin peu enviable, ce que j'ai vraiment beaucoup aimé et qui m'a surpris, c'est que sur le fond, toute cette saison n'a eu qu'une finalité : prouver que Claire Underwood est encore bien pire que son époux !! La dernière scène de la série en est la preuve flamboyante, ce dernier regard à la caméra, qui casse le quatrième mur comme la série a aimé le faire tout du long des 6 saisons, en dit long sur ce sujet. Condamnation sans équivoque de Frank Underwood et de Kevin Spacey à travers lui certes, mais prise de position claire et nette pour dire : "attention ceci n'est pas qu'une question de genre, on peut être une ordure quel que soit son sexe". En cela, j'ai trouvé cette dernière saison plutôt couillue et inattendue.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com