Sense8 - Saison 1
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Sense8 - Saison 1
Titre d’origine : Sense8
Créateur / Showrunner : Lana et Andy Wachowski, Joseph Michael Straczynski
Année : 2015
Pays : États-Unis
Casting : Aml Ameen, Bae Doo-na, Jamie Clayton, Tina Desai, Tuppence Middleton, Max Riemelt, Miguel Ángel Silvestre, Brian J. Smith, Terrence Mann, Naveeln Andrews, Daryl Hannah
Résumé : Huit individus éparpillés aux quatre coins du monde sont connectés par une soudaine et violente vision. Désormais liés, ils se retrouvent capables du jour au lendemain de se voir, de se sentir, de s'entendre et de se parler comme s'ils étaient au même endroit, et ainsi accéder aux plus sombres secrets des uns et des autres. Les huit doivent dès lors s'adapter à ce nouveau don, mais aussi comprendre le pourquoi du comment. Fuyant une organisation qui veut les capturer, les tuer ou faire d'eux des cobayes, ils cherchent quelles conséquences ce bouleversement pourrait avoir sur l'humanité. (source : Senscritique.com)
Avis vite dit : Les Wachowski c'est un peu comme le grand huit, on ne sait jamais à quoi s'attendre : ça peut monter très haut (Matrix, Cloud Atlas) comme ça peut descendre très bas (Jupiter Ascending). Leur série est à leur image : changeante, protéiforme, capable du meilleur comme du pire. On retrouve dans Sense8 tout ce qui fait qu'on peut aimer ou détester les Wachowski. Les exubérances, les idées de génie, les atermoiements sans fin, leurs obsessions sexuelles et identitaires, un rapport à l'image lumineux, un soin particulier apporté à l'environnement sonore, une narration adulte qui navigue entre complexité et ellipses, entre clichés éculés et passages inattendus sans pour autant perdre le spectateur... Le recours à des comédiens avec beaucoup de charisme mais encore peu de notoriété joue en faveur de la série, tout comme l'apport substantiel, remarquable et remarqué de JM Straczinski au scénario et de Tom Tyckwer à l'image et à la bande son. Le rythme est assez lent, surtout au départ, mais c'est assez compréhensible par le thème même de la série : 8 personnages, 8 lieux et 8 situations à développer en parallèle en plus d'un fil rouge les reliant tous entre eux, ça fait beaucoup d'arcs narratifs à gérer en même temps, d'où un démarrage long et un peu poussif il faut bien le dire. Mais ça s'améliore avec les épisodes qui passent, au fur et à mesure qu'on s'attache aux personnages qui se dévoilent de plus en plus, et les liens qui se tissent entre eux deviennent vraiment très intéressants passée la première moitié de la série. Et les Wachos arrivent à créer des scènes en équilibre précaire, entre virtuosité et grandiloquence comme celle assez incroyable du concert classique associé aux naissances des différents protagonistes : fou mais génial. Évidemment cette première saison appelle fortement une suite, j'espère qu'elle saura garder les qualités (indéniables) et évacuer les défauts (indéniables eux aussi), en tout cas j'en serai pour voir où tout cela va mener...
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com