Nouvelle affaire pour Moridan et Léila
Auf Panodyssey kannst du bis zu 30 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 29 articles beim Entdecken.
Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten.
Einloggen
Nouvelle affaire pour Moridan et Léila
Lorsque je revins de ma pause dej’, je trouvai cette étrange photo sur mon bureau. Un magnifique paysage sauvage, presque irréel. Le souvenir de nos promenades dominicales resurgit brusquement, accompagné de mélancolie et d’une sombre colère.
Qui avait bien pu me poser ça là ? C’était quoi encore cette blague de mauvais goût. À la recherche d’un quelconque indice, je la retournai pour découvrir ces quelques mots :
Ici, gît un corps sans vie. Se sentant seul, je lui apporterai un peu de compagnie d’ici trois nuits. Saurez-vous les trouver ?
Pas de signature. Rien. Putain, c’était quoi cette connerie ?
– Enfin de retour, le bleu ! Ça fait des heures que je te cherche !
– Arrête de te foutre de ma gueule, Léila. J’suis parti 20 minutes. C’est quoi ça ?
– Notre nouvelle enquête.
– Vraiment ? Sans moi.
– Oh, mais c’est qu’il fait la gueule !
– Tu m’fais chier, Léila. Après le dernier coup pourri que vous m’avez fait, comptez plus sur moi pour ce genre de merde.
– J’suis responsable de rien pour ton frère. Tu sais très bien que c’est ce soudain témoignage de ton paternel qui l’a envoyé au trou. Pas nous.
– Bah voyons ! Prends-moi pour un con ! C’était le coupable idéal. Depuis le début, tu l’avais dans l’nez. Et quand je suis arrivé avec des preuves solides, j’ai foutu la merde dans votre p’tite organisation. C’est sûr qu’arrêter un haut fonctionnaire pour un meurtre, ça le fait pas !
– Tu sais très bien qui tire les ficelles, le bleu… Même de leur paradis, ils nous contrôlent tous. Alors arrête de faire la gueule et aide-moi !
Arrêter de faire la gueule ? Facile à dire pour elle. Depuis plus de deux mois, mon p’tit frère croupissait en taule pendant que ce connard de préfet jouissait de sa liberté. Il me le paiera. Lui et cet enfoiré de Moridan. Celui-là même que j’appelai « père » il y quelques années. Malgré les coups, les mots violents, le départ de Floriane… Et dire qu’il avait osé me demander pardon ! Il peut bien crever. J’en ai plus rien à foutre !
– Le bleu ?
– Oui, c’est bon. De toute façon, tu vas jamais me lâcher. Alors j’ai pas le choix !
– Gagné ! Bon, tu sais où ca peut-être ?
– Euh… Non. Comment j’pourrai le savoir ? Tu as interrogé l’IAC ? (Intelligence Artificielle consciente)
– Tu crois quoi ? Bien sûr. Mais sa réponse est complétement absurde. Elle m’envoie dans les terres désolées, à plusieurs centaines de kilomètres.
– Et ?
– Bah, réfléchi. C’est forcément une connerie. Toute cette verdure. C’est forcément sur la bague.
– Non. Impossible. C’est trop sauvage. Trop naturel.
– T’es sûr de toi, le bleu ?
– Crois-moi. J’connaissais par cœur le paradis, comme vous l’app’lez. Et c’est pas une photo de là-haut. Fais voir ce que t’a donné l’IAC.
Elle me tendit un dossier. Il contenait une ancienne carte, qui datait de bien avant les attaques, plusieurs photos, mais aucune semblable à la nôtre, et des références à des livres. On avait affaire à un original !
25 minutes chrono, sans relecture.
Texte de L.S.Martins
Image par DarkmoonArt_de de Pixabay : Image D'Arrière Plan Fantasy - Photo gratuite sur Pixabay