Marseille, baisse de la délinquance
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Marseille, baisse de la délinquance
Stupéfiants, on s'entretue entre voisins et ça devient une bonne action !
Vous avez dit absurde ?
Depuis le début de l'année, pendant que la police s'occupe au maintien d'un ordre mou à la darmanin (anagramme de mandarin), la pègre règle ses comptes en son propre sein sur fond de guerillas de quartiers, à la grande satisfaction d'une population marseillaise qui -ne pouvant compter sur la maréchaussée locale- n'attendait plus que ceux-là pour que justice soit fête !
Il reste que des familles dans ces quartiers s'en plaignent, tous ces enfants accidentés du travail partis ad-patres ne seront plus une cause de revenus. Il va falloir pousser les cadets à partir en apprentis sages et leur apprendre l'art d'épier et de siffler.
Après vous, on vous en prie ! Celui qui monte trop vite en grade sera vite descendu !
Sur fond de drogues, les territoires changent de parrains pour quelques douilles. Alors vengeance oblige, on se loue des kalachs à 1000 balles chez Kiloutou pour aller sulfater là ou l'herbe du voisin semble plus fraiche et moins coupée aux ersatz de foin. Ainsi d'une fenêtre à l'autre on s'observe, on se harangue, on se chicane et on se tue toi pour un rien...
Depuis le début de l'année, le nombre de victimes augmente au point que leurs familles s'en émeuvent, au point de s'en plaindre -en vain- à une police muselée et émasculée de ne pouvoir plus tirer et qui n'a plus les menottes assez libres pour pouvoir manipuler comme eux !
A Marseille le "pas de vagues" est très surfé !
Allons laissons ces jeunes s'abuser dangereusement entre-eux et s'auto-détruire en rodéo, quand la moto-destruction peut aider au plan de la dés-intégration ! Pour les aider à foncer dans le mur, l'important est qu'il n'y ait plus de dérapage : les silhouettes de corps tracées à même le sol laissant dans les esprits, des cicatrices indélébiles, surtout quand elles sont peu ressemblantes.
Il faut bien que jeunesse y passe !
Bonne mère, une expérience à renouveler.
Un conte cruel de Bernard Ducosson qui n'engage que lui.