A Fresnes, dans l'esprit comment apprend-on aux détenus (pour un temps), à s'évader !
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A Fresnes, dans l'esprit comment apprend-on aux détenus (pour un temps), à s'évader !
ou "Fresnes, je te dis Fresnes, ça dérape déjà !"...
Notre propos n'est pas d'en rajouter à l'indignation générale liée au saugrenu de la situation et à l'implication tacite de l'Etat, mais surtout de regarder qui aura agi en coulisses pour financer un tel brûlot qui va susciter une réaction politique tendant à mettre en cause l'Etat. Le premier nom qui apparait sera celui de Djibril Dramé, alias Djibril 94260, pâle tendanceur sur réseaux dits sociaux pour ados boutonneux, qui s’est imposé producteur de Kohlantess par des vidéos rocambolesques parodiant Koh-Lanta.
Péteux, Dramé a vite désigné "Omada et Big-M" (?écriture incertaine?) comme sponsors de l'ombre, l'enquête dira le rôle comme les visées de ces individus sur l'aspect politico-obscur d'une telle mascarade.
Quant à la responsabilité de la prison d'avoir convié des "jeunes du quartier" pour co-participer à une telle nouba, reconnaissons que leurs poignées de mains longues et appuyées "allant contre" des délinquants ont paru suspectes aux yeux d'observateurs avisés. "Le but est d’amener les jeunes en prison pour les sensibiliser à ce qu’est l’incarcération" (sic). Pour de jeunes oisifs des cités, un passage de témoins ou de petits sachets hilarants ?
Sur l'aspect ludique de la manifestation, ce fut un "Intervilles" éculé qui aura au moins su amuser une population qui apprend vite quand elle se trouve concernée : comment franchir un obstacle, les 1000 utilisations d'une corde-lisse, comment déjouer l'attention des matons en "cons voyant une bassine d'eau", quels réflexes à développer pour le pilotage d'engins rapides et bien d'autres façons de s'évader ! Par l'esprit tout-au-moins.
Eux c'est sûr ils en redemanderont, ce n'est pas la peine d'en douter !
Au jeu du ballon pris-aux-niais, ce sont les détenus qui l'ont emporté !
Photo de couverture : force basque