Adieu, je reste
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Adieu, je reste
Titre original : The Goodbye Girl
Année : 1977
Réalisateur : Herbert Ross
Pays : États-Unis
Casting : Richard Dreyfuss, Marsha Mason, Quinn Cummings, Barbara Rhoades, Paul Benedict, Nicoll Williamson, Theresa Merritt
Résumé : Plaquée par son petit ami acteur au moment où elle croyait partir pour Hollywood, une ex-danseuse est obligée de partager son appartement avec un autre acteur qui débarque de nulle part. Obligée de retravailler pour nourrir sa fille Lucy, elle doit supporter les lubies de ce nouveau colocataire qui lui, se ruine la santé et le moral sur une adaptation loufoque d'un grand classique de Shakespeare, massacré par un metteur en scène déjanté. (source : Wikipédia)
Avis vite dit : J'adore Richard Dreyfuss, chose que j'ai déjà souvent dite ici. Mais ce que je ne crois encore jamais avoir dit c'est combien j'adore aussi le doublage en français qui est assuré au cours des années par Bernard Murat puis Michel Papineschi tant leurs voix sont pour moi aujourd'hui indissociables de mon acteur fétiche. D'ailleurs je ne sais pas dire laquelle de ces 2 voix françaises je lui préfère, elles sont toutes deux si excellentes !! C'est pourquoi je ne boude jamais la VF des films de Richard Dreyfuss ! Adieu, je reste était sur ma liste depuis longtemps, c'était l'un des derniers grands films de Dreyfuss que je n'avais encore jamais vu. Et puis il y a des jours comme ça où on se dit après des années d'attente : "c'est maintenant !"... Je l'ai donc enfin vu et j'ai évidemment aimé. C'est daté, à n'en pas douter. Mais ça a le charme de ces petits films qui ont pour eux la sincérité du propos et la fraîcheur de l'interprétation et surtout aucune prétention à être un film à succès. On y retrouve une certaine naïveté propre aux comédies des années 70, une pureté des sentiments et une bienveillance du fond aussi bien que de la forme. C'est simple, mais c'est bien fait. C'est modeste sans s'excuser d'exister. Mais surtout c'est encore une fois la démonstration d'un talent de comédien vraiment hors-norme, celui de Richard Dreyfus, qui sait aussi bien être grave et sérieux que drôle et délirant, sans oublier de jouer de sa meilleure carte : la sensibilité. Car s'il sait être iconoclaste il a surtout un don pour passer instantanément de l'humour à l'émotion, et ça le rend incroyablement touchant. Ce qui est un don rare, et qui, mis à bon escient dans des rôles écrits avec finesse, est d' une force incomparable pour un acteur. Il l'a, et il a aussi eu cette intelligence de toujours (ou presque) su choisir des rôles qui nécessitent ce genre de talent, quitte à ce que ce soit dans des films pas forcément taillés pour être premiers au box office. Ce n'est pas un hasard s'il a été l'acteur fétiche de Spielberg, immense raconteur d'histoires et jongleur d'émotions s'il en est. Dans ce film il est solaire, drôle, touchant, positif et vrai. Alors forcément je l'ai aimé. Forcément j'ai aimé Adieu, je reste.
Tous mes avis vite dits ont été initialement publiés sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com