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   Sur l'assassinat d'un préfet de la République ; 25 ans après...

   Sur l'assassinat d'un préfet de la République ; 25 ans après...

Publié le 7 févr. 2023 Mis à jour le 7 févr. 2023 Politique
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   Sur l'assassinat d'un préfet de la République ; 25 ans après...

 

        En hommage au Préfet Claude Erignac

Points de suspension comme prélude à une paix négociée, un quart de siècle après le gouvernement propose d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la Corse...

EN MEME TEMPS, Darmanin se rend sur l'ile pour appeler à "tracer ensemble une route institutionnelle, économique et culturelle" pendant qu'au même moment à l'Elysée, Macron reçoit la famille Erignac...

Pour lui dire -sans la vexer- que Pierre Alessandri, l'un des 3 condamnés à perpétuité pour la mort du préfet de la Corse de 1998, venait d'être remis en semi-liberté après avoir purgé une peine de 25 ans. Le compte n'est pas bon, il lui manquera 18 ans de sous-France. Les jurés qui l'avaient condamné à la réclusion criminelle à perpétuité apprécieront une telle délicatesse venant d'une si grande inJustice Française...

Alessandri parti se reposer à 64 ans, Macron est raccord avec son hypothétique loi sur le départ en retraite à cet âge. De là à dire que le fait de tuer soit pénible, oui il l'aura été en immense partie pour la famille du clan Erignac. Macron a encore tout bon, mais sans bien réaliser de la réelle pénibilité de 25 ans de présence à l'ombre dans une région aussi calme et ensoleillée qu'est ce si beau coin de France...

Travailler c'est bien dur et Alessandri n'en aura pas éprouvé grand besoin. Avec beaucoup de chance car autre époque autres moeurs, il fut un temps ou les travaux dus en préjudice à l'Etat pouvaient être forcés sur tout le territoire ; autant à Ré qu'à Cayenne qu'Aubagne !

Du travail obligé en matière de punition, c'était fort ça. Mais patent que ceux-là pour un être aussi fier qu'un corse...

"En même temps", dans le langage présidentiel, c'est ça "écrire une nouvelle page de l’histoire de la Corse". En vidant artificiellement nos prisons de leurs pensionnaires les plus méritants.

Macron et Darmanin, mais quels gars chient sur la République ?

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