inondations et biodiversité
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inondations et biodiversité
Photo Image AFP, captée sur le site OuestFrance
Les images des maisons et territoires inondés est désolant.
Mais les informations se focalisent sur les biens endommagés, et jamais il n’est question du désastre sur la biodiversité.
Existe t-il en France des races de fourmis amphibies, de hérissons, de taupes, de musaraignes, de petits vertébrés….qui savent vivre sous l’eau ?
D’accord pour les vers et quelques escargots, ils peuvent s’enfoncer profond dans la terre et attendre que l’eau reparte. Mais à part eux, quels autres animaux survivent aux inondations. Et s’il n’y a plus d’insectes, il n’y a plus d’oiseaux par manque de nourriture.
Bizarre que les défenseurs de la biodiversité n’alertent pas sur la sinistre et désastreuse gestion de protection contre les inondations.
Si j’étais multimillionnaire (à mettre en comparaison avec le coût des inondations pour les assurances), en été, je ferais creuser une giga bassine au sud de Calais (par exemple à Guignes). Je prendrais un champ d’1 kilomètre carré (à comparer aux milliers de km² inondés) et je le creuserais avec une profondeur d’au moins 25 mètres. Avec la terre excavée, je construirais les digues qui monteraient de 10 m au-dessus du niveau moyen du sol. J’obtiendrais une profondeur moyenne de 30 mètres. J’en ferai un lac de loisirs balnéaires l’été pour les habitants n’ayant pas les moyens de se payer des vacances à l’océan. Mais la priorité serait la disponibilité d’eau pour les agriculteurs et habitants de la région (sécheresse été 2023 préfecture du Pas-de-Calais), et surtout le stockage de l’eau en cas de risque d’inondation ( Inondations dans le Pas-de-Calais et le Nord : 205 communes en état de catastrophe naturelle Ouest France), avec l’installation d’un réseau de pipelines pour capter l’eau des inondations le plus loin possible de la bassine.
Je n’ai pas consulté dans le détail le SDAGE 2022-2027 du bassin Artois-Picardie. Et bizarrement, je n’ai rien vu ou entendu aux informations concernant cette barrière mobile anti inondation BARM2022 de RPE.
Surtout, pour en revenir à la biodiversité, je sauverais de la noyade et de l’exode des millions de petites bêtes (hérissons, oiseaux nicheurs au sol) et insectes (abeilles, fourmis, multiples pollinisateurs). Et on pourrait rajouter pour l’équilibre de la vie sauvage toutes les petites fleurs. Pensez tout simplement à la non existence de biodiversité à la surface des océans à une distance d’1km des terres, il n’y a quasiment rien !
Je suis évidemment contre la construction de bassines qui chercheraient uniquement à pomper l’eau des nappes phréatiques en période de sécheresse au seul profit d’une catégorie de personnes. Mais s’il s’agit de protéger des communes entières des inondations, je ne vois pas bien qui pourrait être contre ?
Et ne surtout pas me dire qu’on ne sait pas faire ! (GEO : « Aux Pays-bas, 10 ouvrages hors norme pour contrer la montée des eaux »).
Politiquement, planifier les risques futurs d’inondations encore plus dévastatrices et construire mon idée de giga bassine tous les 50 km², dans les zones à risques comme actuellement en Charente (Géorisques «18,3 millions de Français résident dans des zones susceptibles d’être inondées par un débordement de cours d’eau »).
J’ai des réflexions utopiques ???
Bruno