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Le rêve de Diana

Le rêve de Diana

Pubblicato 14 mar 2022 Aggiornato 14 mar 2022 Cultura
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Le rêve de Diana

Comme tous les soirs, la petite se réveilla en sursaut. La nuit venait de tomber sur la plaine. Et avec elle, le silence glaçant. Pas un bruit. Pas un cri. Pas un hululement… Dans l’obscurité de sa chambre étroite, à peine endormie, la peur soudaine l’envahit.

Alerté par les sanglots déchirants, son père entra doucement, une bougie à la main, pour la rassurer. Il s’assit sur le bord du minuscule lit et caressa la joue fraîche de sa fille.

– Encore ce rêve étrange, ma chérie ?

– Oui, père... Cette très belle femme qui marche pieds nus au clair de lune. Sur une terre sèche elle avance, toujours en direction de cet arbre si grand… mais jamais elle ne l’atteint… Père, qui est-elle ? Pourquoi je rêve d’elle toutes les nuits ?

– Je ne le sais pas. Elle seule peut répondre à tes questions. As-tu déjà essayé de le lui demander ?

La petite essuya les larmes sur ses joues rosies.

– Oui… chaque soir avant de me réveiller. Mais elle reste muette. Elle se contente de me regarder fixement sans jamais me répondre. Ses yeux noirs sont si brillants que je peux y apercevoir le reflet de mon âme. Elle m’effraie, père… Et en même temps, sa compagnie me rassure…

– Et cette terre aride, l’avais-tu déjà vu ? Est-ce un endroit que nous connaissons ?

– Non, père. Je ne crois pas. C’est un immense désert au milieu duquel se dresse un immense arbre noueux. Un très vieil arbre déformé par une douleur effroyable. L’air est suffocant. Et un bruit terrifiant résonne… le croassement épouvantable d’oiseaux que je ne peux voir.

L’homme, impuissant face à sa détresse, la serra dans ses bras avant de lui chuchoter :

– Plus jeune, déjà, tu faisais ce genre de rêves… mais le guérisseur du village a fait en sorte que tu les oublies. Un vieux sortilège qui semble ne plus avoir d’effet. Il disait que tu étais unique. Exceptionnelle… que tu possédais un don très rare. Mais aussi très dangereux. C’est pour cette raison que jusqu’alors, nous faisions tout pour que tu ne te souviennes de rien… je suis désolé. Je suis bien incapable de t’aider. Lui seul le peut… je vais te mener à lui. Viens.

Apeurée et perdue, l'enfant répondit d’un simple oui de la tête, en étouffant un sanglot. Elle savait trop bien comment les gens étranges sont traités ici… de véritables parias, seuls et incompris. Maltraités et méprisés.

Tant de questions se bousculaient dans son esprit. Pourquoi posséderait-elle un don rare et dangereux ? Était-ce pour cette raison que ses parents avaient disparu alors qu’elle n’avait que quatre ans ? Cet incendie, qui leur coûta la vie, était-il réellement un accident ?

Elle enfila son manteau et suivit son oncle, l’homme qu’elle nomme père, à travers le village. Lui seul avait accepté de la recueillir. De l’élever comme sa propre fille, lui offrant son amour. S’exilant à l’orée du bois, loin de toute civilisation.

Ils marchèrent durant des heures à un rythme effréné. Ses jambes menues la faisaient affreusement souffrir, mais elle n’osa pas dire un mot. Elle n’osa briser ce silence angoissant. Enfin, ils s’arrêtèrent devant une ville maison biscornue faite de pierre et de lierre. Un homme semblait les y attendre. Posté devant la porte, il leur fit signe de rentrer.

Une odeur singulière saisit le nez de la petite fille. Un parfum de plante et de terre. La lumière tamisée des bougies créait une atmosphère étrange, presque oppressante. Les murs étaient couverts de livres à la couverture poussiéreuse, de fioles au contenu multicolore et de pots dissimulant des petits corps aux formes curieuses.

Au centre de la pièce trônait une vielle table branlante sur laquelle étaient posées trois tasses remplies d’un liquide noirâtre fumant. Elle prit place devant l’un des gobelets, épuisée. L’homme s’installa face à elle en la regardant fixement.

 Elle prit place devant l’un des gobelets, épuisée. L’homme s’installa face à elle en la regardant fixement.

– Bienvenue Diana. Tu veux que je te parle de tes rêves, je présume… Je vais tout t’expliquer.

 

Texte de L.S.Martins (30 minutes chrono). 
Image par Stefan Keller de Pixabay : Fantaisie Mystique Femme - Photo gratuite sur Pixabay

D'après le texte de L.S.Martins du 15 octobre 2020 (25 minutes chrono, sans relecture).

- J’ai encore fait ce rêve étrange. Une femme splendide, telle une déesse, marche pieds nus au clair de lune sur une terre aride. Elle avance, inlassablement vers ce qui a dû être un majestueux arbre plusieurs fois centenaire, sans jamais l’atteindre… Père, qui est-elle ?

- Je ne sais pas mon enfant, elle seule peut te le dire. As-tu déjà essayé de le lui demander ?

- Oui… Mais elle reste muette. Elle me fixe de son regard triste et suppliant, sans jamais me répondre. Ses yeux noirs sont si brillants que je peux y apercevoir le reflet de mon âme. Elle m’effraie, père… Et en même temps, sa compagnie me rassure. Je ne saurais dire pourquoi.

- Et cette terre aride, l’avais-tu déjà vu ? Est-ce un endroit que nous connaissons ?

- Non, père. Il s’agit d’un immense désert au milieu duquel se dresse un immense arbre noueux, comme déformé par une douleur effroyable. Je peux aussi entendre le cri lointain des oiseaux, un croassement austère, mais jamais ils ne viennent jusqu’à nous.

- Déjà plus jeune, tu faisais ce genre de rêves… Le guérisseur du village avait annoncé à ta naissance que tu étais unique, exceptionnelle, mon enfant. Que tu possédais un fabuleux don. J’ai peur qu’il ait eu raison… Mais je suis bien incapable de t’aider. Je vais te mener à lui. Lui seul pourra répondre à toutes tes questions…

La jeune fille, apeurée, fit un simple oui de la tête. Un don ? Vraiment ? Pourquoi elle ? Décidément, la vie ne lui faisait pas de cadeaux ! Orpheline depuis l’âge de 4 ans, l’homme devant elle, celui qu’elle surnommait Père, n’était en réalité que le frère de sa défunte mère. Il l’avait recueillie et élevée comme sa propre fille. Et ce, malgré la douleur de la perte de sa femme et de mes parents dans cet incendie. Et aujourd’hui, ce don ?! Les gens comme elle sont traités comme des parias… et finissent seuls et isolés. Parce qu’ils font peurs… Sont incompris. 

Sans un mot, elle enfila son manteau et suivit son oncle à travers le village. Ils s’arrêtèrent devant une vieille maison en bois, à l’entrée de la forêt. Un homme, vêtu étrangement, en sortit et sans un mot leur fit signe de rentrer. Il semblait les attendre. Sur la table, trois tasses remplies d’un liquide noirâtre fumant.

- Bienvenue Diana. Tu veux que je te parle de tes rêves je présume… Asseyez-vous. Je vais tout vous expliquer.

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