

Sexe, mensonges et vidéos (Sex, Lies and Videotape, Steven Soderbergh, 1989)
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Sexe, mensonges et vidéos (Sex, Lies and Videotape, Steven Soderbergh, 1989)
Écrit en moins de deux semaines et tourné avec un budget dérisoire, le premier film de Steven Soderbergh qui obtint la palme d'or à Cannes reste à mes yeux son meilleur film, le plus intimiste, le plus profond, le plus vrai. Notamment parce qu'il fait la part belle au désir féminin, rarement représenté au cinéma avec cette justesse et cette sensibilité délicate.
Depuis la (pseudo) libération sexuelle des années 70, les scènes de sexe ont envahi les écrans de cinéma comme une sorte de passage obligé pour faire le buzz, attirer le public, faire moderne, faire jeune mais la sexualité, elle, est restée taboue. Soderbergh fait l'inverse de cette pornographie ambiante: il laisse les scènes de sexe hors-champ tout en verbalisant, analysant et interrogeant la sexualité et ses faux-semblants à


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