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Pour le pire et pour le meilleur (As good as it gets, James L. Brooks, 1997)

Pour le pire et pour le meilleur (As good as it gets, James L. Brooks, 1997)

Publié le 20 mars 2022 Mis à jour le 25 mars 2022 Culture
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Pour le pire et pour le meilleur (As good as it gets, James L. Brooks, 1997)

Je ne compte plus combien de fois j'ai vu "Pour le pire et pour le meilleur", et toujours avec le même plaisir jubilatoire. L'intrigue peut sembler pourtant convenue ("l'habit ne fait pas le moine", "tout les sépare mais l'amour les réunit"), les personnages stéréotypés, bref sur le papier, on peut craindre le pire et pourtant c'est le meilleur qui sort du chapeau. Ca tient à quoi en fait? A des dialogues percutants, souvent acides et teintés d'humour noir, à des personnages fort bien écrits et surtout remarquablement interprétés, à l'énergie qui circule entre eux et qui galvanise le spectateur, au fait qu'on croit à l'alchimie qui se crée entre eux et qui les rapproche. Bref on se retrouve avec une comédie pétillante, rythmée, aux personnages excentriques et attachants dans la veine de ce que Hollywood a pu produire de meilleur au temps de son âge d'or. Car si Jack NICHOLSON fait une prestation royale (je dirais même plus, impériale!), il n'écrase pas ses partenaires qui parviennent à lui tenir tête, chacun à sa manière. Greg KINNEAR en connaît un rayon en matière de personnages décalés, lui qui a joué le père dans "Little miss Sunshine" (2005) et Helen HUNT était alors au sommet de sa gloire, s'illustrant aussi bien chez Robert ZEMECKIS que chez Woody ALLEN.

"Pour le pire et pour le meilleur" est l'histoire d'un asocial bourré de tocs au comportement exécrable qui cependant parvient à nouer des liens avec deux autres personnes aussi solitaires, marginales et "défectueuses" que lui: son voisin, un peintre homosexuel qui ne parvient pas à joindre les deux bouts et en prime se fait sauvagement agresser et sa serveuse attitrée, une mère célibataire qui peine également à gagner correctement sa vie et qui en prime est rongée par les problèmes de santé de son fils. Carol et Simon sont dépeints avec une sensibilité qui n'est jamais larmoyante car ils sont pleins de vie et heureux d'être ensemble tout en étant parfois irritants. Quant à Melvin, il est l'exemple même du personnage "attachiant" qui commet bourde sur bourde mais qui, lorsqu'il fait bien les choses, ne les fait pas à moitié. C'est même assez princier. C'est ce qui lui permet d'emporter le morceau car les liens qu'il parvient à nouer lui donnent envie comme il le dit lui-même de s'améliorer. Et on y croit d'autant mieux qu'il est porté par la prestation de Jack NICHOLSON. Comme le disait la critique de Télérama que j'ai lu je ne sais combien de fois, Nicholson est "Cabot comme nul n'oserait l'être. Cabot avec orgueil, avec ferveur, avec panache. Cabot -et c'est ça, le talent- avec une précision d'arpenteur, à la frontière exacte du rejet et de la sympathie, du ridicule et du grandiose." Moi j'appelle ça avoir du génie.

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