Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Gazon Maudit (Josiane Balasko, 1994)

Gazon Maudit (Josiane Balasko, 1994)

Publié le 11 janv. 2021 Mis à jour le 11 janv. 2021 Culture
time 2 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 456 lectures
0
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Gazon Maudit (Josiane Balasko, 1994)

Un titre trouvé par Bertrand BLIER, des acteurs sortis tout droit de "Talons aiguilles" (1991) de Pedro ALMODÓVAR (Victoria ABRIL et Miguel BOSÉ tous deux "caliente"), ça donne tout de suite de l'allure à cette comédie parfaitement jubilatoire qu'est "Gazon Maudit". Jubilatoire, iconoclaste (c'était la première fois qu'on parlait frontalement d'homosexualité féminine dans une comédie mainstream), décomplexée et tendre. Car si l'hétéro-beauf cavaleur, jaloux et homophobe en prend plein la gueule c'est pour mieux se réinventer par la suite. Ce n'est pas pour rien qu'il s'appelle Lafaille! Il faut dire que c'est Alain CHABAT qui s'y colle et qu'il n'a pas son pareil pour rendre crédible ce genre de métamorphose. Je est un autre disait en son temps Arthur Rimbaud. Et voilà que "l'autre" comme Laurent appelle sa rivale Marijo (Josiane BALASKO) avec tant de mépris, ça pourrait bien être en fait une partie ignorée de lui-même. Ignorée et refoulée tant qu'il s'accroche à son rôle de mâle-alpha insupportablement macho avec les femmes, la sienne y compris qu'il néglige, trompe à tire-larigot et à qui il ne cesse de mentir. Pourtant elle aurait de quoi le combler parce qu'à peine Marijo débarquée dans leur vie, ça devient tout de suite très chaud et sans tabou entre elles. Et ça finit même par le contaminer, lui. Seulement voilà, il faut qu'il accepte Marijo pour qu'il voie enfin vraiment sa femme et qu'il se voie aussi vraiment lui-même. Et ça c'est un gros travail d'acceptation de soi à travers cet autre honni justement. Car Laurent et Marijo ont un point commun: ils aiment Loli (il faut dire qu'elle est irrésistible!) Et Loli les aime tous les deux. Alors Marijo est bien obligée d'aller au-delà de sa détestation des hommes et Laurent au-delà de ses préjugés sur les "camionneuses". Et ça pourrait même accoucher de nouvelles configurations amoureuses et familiales tout ça, peut-être peu orthodoxes mais qu'importe si tout le monde y trouve son compte et peut s'y épanouir et en sortir enrichi.

lecture 456 lectures
thumb 0 commentaire
0
réaction

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Culture
Marche ou crève
Marche ou crève

Hé non, ce n'est pas Stephen ici et rien avoir avec le King, juste une fan qui ad...

Gand Laetitia
2 min
Laëtitia GAND
Laëtitia GAND

 Auteure, critique littéraire, Laëtitia Gand est née le mercredi 9 mai  1979  ...

Gand Laetitia
3 min
Méditer
Méditer

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, vôtre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
Jurer
Jurer

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, vôtre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
Mr Plankton
Mr Plankton

Des larmes, de la vie, encore des larmes, encore de la vie...Ce film est bouleversant.De l'origine de la vie à...

Adélice Bise
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey