La folie douce : Hiroshima, mon Amour. Venezia, amore mio
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La folie douce : Hiroshima, mon Amour. Venezia, amore mio
[1]
[1] En italien : Venise, mon amour
Nous connaissons le printemps des poètes
où s’expulsent de la page blanche des mots bleus
ou noirs, comme un accusé qui fait son aveu
puis s’en retourne à sa cellule. En l’air, la tête
pour trouver une suite à son inspiration.
Nous, c’est le printemps tous les jours,
dans nos mots, dans nos voix,
sur nos pages blanches habillées de bleu, un jour ;
notre printemps d’amoureux fous. Moi et Toi. Toi et Moi.
Avec toi, c’est Hiroshima, Nagasaki
en version champignon rose au-dessus de nos têtes penseuses.
Pas besoin de calumet de la paix pour s’évader dans les nuages. Je suis rêveuse ?
Toi aussi.
Viens avec moi, risquer ta tignasse brune, épaisse,
au profit d’une offrande de pigeons, place Saint Marc.
L’idée me marque.
Je souris. Toi aussi. On se laisse
apprivoiser par notre joie enfantine.
Puis, nous nous imaginons…
in Piazza San Marco
mano nella mano
baci in pubblico ; nani
in un'arena in stile Gulliver. E andiamo... Ho !
Venezia è bellissima, amore mio.
È bellissimo. Ti amo. Lo farò sempre[2].
[2] sur la place Saint Marc
main dans la main
nous bécotant en public ; nains
dans une arène à la Gulliver. Et nous faisons... ho !
c'est beau Venise, mon amour.
C'est beau. Je t'aime. Toujours.
[1] En italien : Venise, mon amour