La folie douce : Enroulée dans mon désir
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La folie douce : Enroulée dans mon désir
À ton prénom,
je deviens chienne,
perturbée par des chaleurs obscures.
Je me rue dans une luxure
indécente qui est mienne.
Je suis garce, à l’arrondi
de ma paume,
gourmande au calice perdu, à l’arôme
singulier, je me plis
à mon désir
jusqu’à défaillir.
Impudique.
Presque artistique.
Puis, je retombe, vivante
dans une enfance apeurée ;
il en faudra peu pour redevenir fœtus, étouffée,
tremblante.
Je fredonne ton prénom
pour raisonner l’irraisonnable qui m’a semblé bon.
La chaleur m’envahit,
jusqu’à la prunelle
et l’iris, dilatés. Je me punis
de torture douce, rebelle
mais comblée.
Enroulée.
Déroulée.
Mon désir.