La folie douce : Hiroshima, mon Amour. Venezia, amore mio
La folie douce : Hiroshima, mon Amour. Venezia, amore mio
[1]
[1] En italien : Venise, mon amour
Nous connaissons le printemps des poètes
où s’expulsent de la page blanche des mots bleus
ou noirs, comme un accusé qui fait son aveu
puis s’en retourne à sa cellule. En l’air, la tête
pour trouver une suite à son inspiration.
Nous, c’est le printemps tous les jours,
dans nos mots, dans nos voix,
sur nos pages blanches habillées de bleu, un jour ;
notre printemps d’amoureux fous. Moi et Toi. Toi et Moi.
Avec toi, c’est Hiroshima, Nagasaki
en version champignon rose au-dessus de nos têtes penseuses.
Pas besoin de calumet de la paix pour s’évader dans les nuages. Je suis rêveuse ?
Toi aussi.
Viens avec moi, risquer ta tignasse brune, épaisse,
au profit d’une offrande de pigeons, place Saint Marc.
L’idée me marque.
Je
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