JOURNAL DE L’ANNÉE DE LA PESTE : 13 mai
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JOURNAL DE L’ANNÉE DE LA PESTE : 13 mai
13 mai
Assis sur mon banc dans le square, les jambes croisées avec une certaine élégance, j’avais pris l’habitude de tenir mes mains les plus éloignées de moi, si c’était possible, sans jamais toucher rien pour éviter tout risque de contact avec le mal, les bras le plus possible écartés, appuyés au dossier, les mains ballantes, le visage peu à peu agité de tics grotesques, car saisi d’innombrables chatouillements faciaux – sorte de Christ nerveux sur sa croix, car il n’était pas question que je me touche la figure, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé dont les préoccupations aussi pointilleuses qu’affolées m’étonnaient.
Vers 9h du matin, arriva un coureur à pied titubant, le premier d’entre les coureurs à pied titubant. Il faisait tant d’efforts
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