

JOURNAL DE L’ANNÉE DE LA PESTE – 14 avril
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JOURNAL DE L’ANNÉE DE LA PESTE – 14 avril
14 avril
Être seul dans un immeuble était prendre beaucoup de place. Je me forçais à culpabiliser, mais pas au point d’appeler par mes fenêtres des inconnus à venir s’y installer. La philanthropie a ses limites : la circonspection et le confort personnel.
Je ne disais pas toujours tout dans ma chronique du mal. Se tenir éperdument distancié n’épargne pas tant que ça, je le constatais cruellement. Il arrivait tout de même dans tant de solitude que le cœur me manque au souvenir d’une récente sortie. Le temps d’incubation du mal étant de quelques jours, j’avais largement de quoi de me la reprocher comme une imprudence, même si elle était nécessaire, comme d’acheter mes yaourts à la fraise des bois, et à nouveau je nettoyais mes gants, mes souliers, tous les emplacements que j’avais


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