La pendule
La pendule

Photo de engin akyurt sur Unsplash
La pendule
Je regarde s’enfuir en ronde ridicule,
Ce temps toujours perdu, qui court dans la pendule
Et dérive en ces heures, blêmes, qui m’emportent,
En chanson de l’automne que Verlaine m’apporte.
Dehors s’éteint le jour, sous des nuages denses.
Un bleu froid vient, m’entoure, d’un voile d’évidence ;
Il pèse un peu plus lourd sur mon corps fatigué,
Dont mon cœur peine à battre à vouloir l’irriguer.
Dans le silence épais où s’éteignent les choses,
Ne reste que la nuit, et demain je suppose
Que tournera encore, au mur, dans la pendule,
Ce temps dont je n’aurais été qu’une virgule.
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