Venir, s'en aller
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Venir, s'en aller
Crédit photo : Jean-Christophe Mojard
Venir, s'en aller
Aux caresses du vent je laisse aller ma peau
À ces tressaillements comme font les clapots
Qui viennent s’échouer couvrant mes pas de glaise
Au loin un goéland d’un œil inquisiteur
Prend soudain son élan fuyant ce visiteur
Qui vient trop encombrer sa plage sa falaise
Penché sur mon silence au sombre de mes mots
Je noie ma vigilance à l’ombre de ces flots
Qui viennent en s’étirant se mêler à mes larmes
Le froid qui m’engourdit n’est plus cette morsure
Saisissant l’étourdi le couvrant de glaçure
Que vienne ce moment d’enfin poser les armes
Bernard Ducosson hace 1 año
Une poésie sûr/prenante. J'aime.
Toutefois les clapots, c'est pas plutôt dans les mares ?
Jean-Christophe Mojard hace 1 año
Merci pour l’appréciation.
J’ai eu ce coup de stress un moment, mais après vérification sur Le Robert et Larousse ça convient bel et bien à la mer : « Agitation faible et désordonnée de la surface de la mer sous l'effet du vent. ».
Je reconnais néanmoins que l’on a passé le stade du clapot sur la photo 😅
Bernard Ducosson hace 1 año
Désolé JC de t'avoir fait chercher pour rien. C'est juste mon humour de déraisonner sur tous sujets. Ici phonétiquement clapot ressemblant tant à crapaud, que je me suis permis de te chambrer... Sans rancune ?
Jean-Christophe Mojard hace 1 año
Ne le sois pas, au contraire. Vérifier permet de ne pas rester avachi dans son fauteuil 😅