

Le meji
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Le meji
Osaka, 2550 : surpopulation, pollutions, bruits et des lumières fluo qui brillent jour et nuit. Le tout sous l’œil vigilant du dernier Samouraï. Mi-homme mi-meji, il arpente les rues, armé de son sabre et Saihai protégeant le peuple des attaques incessantes de ces machines terrifiantes. Des monstres de chair et d’acier que les cieux nous ont envoyées un soir de grand orage.
Nombreux, ici, le surnomment le démon. D’autres, le bienfaiteur. Mais tous le méprisent pour ce qu’il est, ce qu’il représente. À cause de ses origines meji qui, aux yeux des hommes, font de lui un être abominable : un visage difforme, des cornes menaçantes, une habileté sans nom, une précision meurtrière… C’est ainsi que tous le voyaient.
Tant de dédain et de stupidité auraient pu le pousser à nous abandonner à


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