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Enfin un match ! Enfin un indice !
L’IAC affichait en rouge une adresse à deux heures d’ici, si je coupais par le désert. Sans attendre, je récupérai mon arme dans le tiroir de mon bureau et sortis en bousculant Gram qui était toujours devant la porte. Après un passage express à l’armurerie, je sautai dans l’un des blindés disponibles dans le garage et démarrai.
Le visage sévère du commandant apparut dans mon moniteur. Eh merde !
– Vous n’oublierez pas quelqu’un ?
– Sérieux chef ?
La porte du blindé s’ouvrit et j’aperçu Gram, tout pâle, s’installer derrière en compagnie des deux molosses de Léila. Ils ne semblaient pas l’apprécier et montraient les dents. Difficile de ravaler mon sourire !
– On ne sait jamais. Vous aurez peut-être besoin de renforts ! J’ai déjà perdu un homme avec cette affaire !
Je fis une grimace en guise de réponse et appuyai sur l’accélérateur. Le moteur rugit et le monstre d’acier partit dans un crissement de pneus. J’avais rarement l’occasion de conduire avec Léila. J’étais bien décidé à me faire plaisir !
Perdu dans mes pensées, j’avais presque oublié la présence de Gram. Il était toujours installé au fond de son fauteuil sous la surveillance de Rex et Hax. Couchés à ses pieds, ils ne le quittaient pas des yeux.
– Rex ! Hax ! Laissez-le tranquille !
Les deux affreuses créatures se levèrent et vinrent vers moi, le regard remplit d’amour. Enfin, il me semblait.
– Ils… Ils t’obéissent ?
– Faut croire ! Après tout, je suis le seul à les faire sortir depuis que…
Dans l’écran face à moi se dressait un vieux bâtiment. Le château de la dernière carte postale de ce malade ! Incroyable. J’en restai sans voix. Il avait survécu aux ravages du temps et de la guerre. Les tours à droite s’étaient écroulées et le toit avait souffert, mais il tenait toujours debout. Au beau milieu d’un désert. Plus aucune végétation. Le cours d’eau totalement asséché. Le vent jouait avec les rideaux jaunes, un peu pâli, aux fenêtres de l’étage.
Je coupai le moteur et courus en direction de la vieille bâtisse Hax et Rex collés à mes bask'. La porte en bois ne me résista pas. Dans un grincement presque angoissant, elle s’ouvrit sur un grand escalier en pierre. Je montai les marches deux à deux, sans faire attention aux gémissements de Gram.
En haut, trois immenses pièces dont les murs avaient été recouverts de vieux journaux et de dessins étranges. Le repaire d’un fou ou d’un scientifique. Dans ce qui devait être une salle à manger, se trouvaient des instruments étranges. Des engrenages. Des aiguilles. Des couteaux. Et un chapeau. Un vieux chapeau en osier surmonté d’une vieille paire de lunettes en cuivre. Impossible de savoir pourquoi il m’attirait. Je devais le toucher. Le prendre.
Mon instinct me poussait vers lui. Sans réfléchir, je le pris dans les mains et découvris une lettre accompagnée d’une fiole contenant un liquide violet. Un nouvel indice ?
Je laissai tomber le chapeau grotesque pour lire le mot qui m’était adressé. Quand soudain, je perçus un bruit derrière moi. Stupidement, j’ai cru que c’était Gram qui avait enfin réussi à monter. Quel con ! Je reçus un violent coup derrière la tête. Black-out total !
30 minutes chrono, sans relecture.
Texte de L.S.Martins
Image par Alla Sedova-Sitnikova de Pixabay : Steampunk Gear Rétro-Technologie - Photo gratuite sur Pixabay