Un héritage maudit
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Un héritage maudit
Aujourd’hui, j’ai reçu un appel des plus curieux. Un appel qui bouleversa ma vie… Un héritage de l’un de mes aïeux. D’une personne qui m’était parfaitement inconnue.
Une maison, m’avait annoncé la secrétaire juridique. Une très ancienne demeure perdue au cœur des montagnes. Intrigué, je n’ai pu m’empêcher de parcourir des centaines de kilomètres pour la découvrir.
Qui était cet ancêtre ? Pourquoi me léguer une propriété alors qu’il ne m’avait jamais vu ? Toutes ces questions tournaient en boucle de ma tête. Et ce n’est pas auprès du notaire et encore moins des habitants du modeste village dans la vallée que j’allais obtenir des réponses. J’éprouvais l’effroyable impression qu’ils me cachaient quelque chose. Mais quoi ? Et pour quelle raison ?
Avant que je ne quitte son bureau, il m’avait remis une lettre, écrite par mon grand-oncle quelques jours avant sa mort. Mais il avait refusé que je la lise en sa présence et m’avait sommé de sortir au plus vite…
Je dévalai les escaliers pour aller m’installer dans ma voiture. Dans son message, mon aïeul m’expliquait que cette ancienne bâtisse appartenait à ma famille depuis plusieurs générations. Qu’elle était notre malédiction, mais aussi notre bénédiction ! Qu’elle recèle de nombreux secrets que je devais découvrir seul. Une unique règle à respecter : ne jamais pénétrer dans les pièces scellées au sous-sol et au grenier. Sous aucun prétexte. Sinon, je risquerai de perdre l’esprit et très probablement la vie.
Une histoire très étrange qui me fit sourire. Les délires d’un vieux fou !
Je décidai alors d’aller voir par moi-même de quoi il retournait. Après plusieurs kilomètres de route sinueuse, j’aperçus un sombre château se détacher du paysage. Il semblait presque irréel. Un frisson me parcourut le corps. Il dégageait une énergie singulière. Pesante. Angoissante.
Ce n’est que lorsque j’ai franchi le seuil que j'ai compris. J’en avais hérité et à présent en étais son prisonnier. Son esclave. Condamné à y vivre et à la nourrir. Simplement, parce que j’étais le dernier de ma lignée…
20 minutes chrono, sans relecture.
Texte de L.S.Martins
Image par Enrique Meseguer de Pixabay : Fantaisie Paysage - Photo gratuite sur Pixabay