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Namarius

Namarius

Publicado el 10, nov., 2022 Actualizado 10, nov., 2022 Cultura
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Namarius

La base Namarius. Aussi imposante et impressionnante que dans mes rêves. Il faut dire que j’en ai entendu des histoires sur ce lieu invraisemblable. Mais aucune ne lui rendait réellement hommage !

Je viens d’un petit village limitrophe de la frontière sud de notre pays. Un village dans lequel la technologie est rare et perçue comme le malin. Un village où l’ignorance et la bêtise règnent en maître. Les anciens divaguent sur un passé lointain, ressassant des souvenirs d’avant-guerre, d’avant invasion. Ils ne comprennent pas ce que ces êtres supérieurs nous ont offert en venant sur notre Terre. Ils refusent de voir que notre espèce se mourrait, emportant avec elle la planète entière, et que, sans l’intervention de ceux qu’ils nomment envahisseurs, nous ne serions plus de ce monde.

Alors, lorsque j’ai annoncé que je voulais partir pour rejoindre la base Namarius, ils m’ont traité de fou et m’ont enfermé dans la grange derrière leur église. Pour mon bien, disaient-ils. Pour me libérer de mes pulsions étranges. Fort heureusement, j’avais anticipé leur réaction et préparer la bâtisse en conséquence. J’avais délogé quelques pierres du mur du grenier et caché une corde pour faciliter mon évasion. Bien évidemment, il aurait été plus simple de m’enfuir sans rien dire, mais que voulez-vous, je suis un grand sentimental… et je refusais de partir sans dire adieu à ma famille. J’imagine la déception de mon père et la tristesse de ma mère quand ils ont découvert la grange vide, mais je ne pouvais plus rester dans ce hameau de dégénérés.

J’ai failli faire demi-tour maintes fois. La dernière, après ma rencontre avec des brigands qui m’ont dérobé le peu que je possédais. Fort heureusement, alors que je divaguais sur le sentier mort de soif et de faim, un homme âgé m’a ramassé et mené chez lui pour me soigner. C’était un vieux soldat à la retraite, un garde de la base Namarius qui avait décidé de finir ses jours dans les montagnes de Goria. Sa maison était équipée des dernières technologies qui puisaient leur énergie dans la magie de la terre – ou un truc dans le genre. Il pouvait me parler durant des heures de sa vie à Namarius, de sa beauté, des senteurs insoupçonnées… J’étais conquis et de plus en plus impatient de fouler l’herbe de la cité.

Le jour de mon départ, il me donna son équipement. Il l’avait configuré pour que moi seul puisse l’utiliser : un sac à dos doté d’une option de camouflage et un moniteur GPS. J’étais aux anges. Je n’avais jamais possédé un tel attirail. J’étais fier et heureux.

Les deniers kilomètres se passèrent sans encombre, sans mauvaise rencontre. Les gens ne me toisaient plus. Je n’étais plus ce gars venu d’une province obscure, vêtu de haillons et dépourvu de technologie. À présent, je suis moi aussi un augmenté, comme ils disent, et respectable.

La base Namarius se tient devant moi. Fière, animée, magnifique. La cité avait été construite au cœur des Montagnes roses, mais son avant-poste avait été placé sur la Prairie de Lin jaune. Deux bâtiments de verre et d’acier aux formes gracieuses. J’avais vu de nombreuses photos datant d’avant l’invasion. Jamais ces lieux n’avaient été aussi féeriques. Aussi purs et vivants. La nature semblait être en parfaite osmose avec les constructions et les habitants de Namarius. Aucune pollution ne venait voiler les rayons du soleil. Le ciel était dégagé et d’un violet quasi-surnaturel. Et l’air était d’une fraîcheur incroyable. Le paradis…

Mais j’avais appris à me méfier de ce qui semblait être trop idyllique. Je savais que derrière la perfection pouvait se cacher bien des vices et des horreurs. À moi de découvrir ce que dissimule cette cité.

 

Texte de L. S. Martins (30 minutes chrono, sans relecture). 
D'après Image par gene1970 de Pixabay  : Espace Ovni Vaisseau Spatial - Photo gratuite sur Pixabay

 

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