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The Immigrant (James Gray, 2013)

The Immigrant (James Gray, 2013)

Pubblicato 20 mar 2020 Aggiornato 20 mar 2020 Cultura
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The Immigrant (James Gray, 2013)

"The Immigrant" a beaucoup de qualités (mise en scène, photo, une partie de l'interprétation) mais il ne m'a cependant pas complètement convaincue. Cela tient au fait d'avoir à mon avis hésité (et au final mélangé) deux histoires qui sont incompatibles entre elles: le réalisme documentaire et la fable romantique et mystique. D'une part James GRAY a voulu réaliser un film historique très documenté sur le triste sort des jeunes immigrées célibataires venues aux USA dans l'espoir d'un avenir meilleur. Des proies idéales pour les besoins inavouables d'une société mercantile et puritaine hypocrite. Le film décrit très bien l'envers de "l'American dream" qui va de la corruption qui gangrène Ellis Island aux cabarets servant de couverture à la débauche en pleine Prohibition. Il y a d'ailleurs dans le film une critique fort pertinente du machisme et du patriarcat puisque avant d'avoir fait quoi que ce soit, Ewa (Marion COTILLARD) est taxée dès la douane de "femme de petite vertu" juste parce qu'elle n'est cornaquée par aucun homme et n'a pas soi-disant de point de chute valable (un aspect du film que j'ai trouvé confus, le traitement d'un bout à l'autre de l'oncle et de tante d'Ewa ne m'a pas paru crédible). L'ennui, c'est que James GRAY n'est pas le Federico FELLINI de "La Strada (1954)" et que sa fable sur la grâce, la damnation et la rédemption a beaucoup moins de force. Car "The Immigrant" fait penser au chef d'oeuvre du réalisateur italien avec Ewa dans le rôle de Gelsomina, Bruno dans celui de Zampano et Orlando dans celui du Fou. Mais sans la magie et la poésie. Ewa n'est pas une innocente comme Gelsomina, le personnage d'Orlando est particulièrement fade et celui de Bruno, bien qu'interprété avec beaucoup d'intensité par Joaquin PHOENIX accrédite le mensonge selon lequel on peut aimer et humilier alors que le respect est indissociable de l'amour. Nombre de parents maltraitants mentent ainsi à leurs enfants (c'est le sujet du livre de Alice Miller "C'est pour ton bien") qui adultes confondent ainsi amour et attachement toxique. Or l'erreur dans l'écriture du personnage de Bruno consiste à penser qu'amour et exploitation peuvent être compatibles. Encore un problème de choix non résolu et c'est cela qui détruit la cohérence du personnage qui exploite mais qui en même temps est jaloux et possessif et finit par se sacrifier. La scène du confessionnal (la plus belle du film avec le plan des destins inversés des personnages montré dans le même cadre) où Joaquin PHOENIX est bouleversant aurait été touchée par la grâce si elle avait été précédée d'un comportement crapuleux clair et net alors que dès le début, le personnage est ambigu. Or il n'y a pas d'ambiguïté possible dans ce domaine et lorsqu'on se hait, désolé mais on hait les autres.

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