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The Apartment (La Garçonnière, Billy Wilder 1960)

The Apartment (La Garçonnière, Billy Wilder 1960)

Pubblicato 19 feb 2020 Aggiornato 19 feb 2020 Cultura
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The Apartment (La Garçonnière, Billy Wilder 1960)

Moins connu que ses films avec Marilyn et moins utilisé comme référence cinéphilique que Boulevard du crépuscule ou Assurance sur la mort, La Garçonnière est pourtant l'un des plus grands chef-d'oeuvre de Billy Wilder, récompensé par un Oscar mérité. Une radiographie sans concession de l'American way of life dans ce qu'il a de plus cauchemardesque.

La grande réussite du film est sa tonalité "aigre-douce" pour reprendre l'expression de Shirley Mac Laine. De nombreux passages satiriques prêtent à sourire. Par exemple lorsque Baxter veut regarder un film à la TV, il est inondé de messages publicitaires et finit par y renoncer. Ses petits arrangements avec ses supérieurs (prêt de son appartement pour des parties fines contre une promotion) donnent lieu à des scènes cocasses. Mais derrière la satire, la solitude abyssale des personnages et leur tristesse prend à la gorge. Le décor de bureau d'Alexandre Trauner (Oscar pour lui aussi) noie l'individu dans un immense espace où il se dilue au milieu d'une armée d'autres employés anonymes. Baxter passe les fêtes de noël à se saouler dans un bar avec d'autres paumés. On le voit également souvent errer seul dans des lieux déserts ou faire semblant d'être accompagné. Il est seul mais n'a droit à aucune intimité. Du moins jusqu'à sa rencontre avec Fran, la liftière de l'entreprise pour laquelle il travaille.

La compromission est au coeur du film. Comme dans Boulevard du crépuscule Baxter "couche" pour réussir, certes par supérieur interposé. Il est à la fois victime et complice du système. Tout comme Fran, la maîtresse du patron qui ne supporte plus d'être traitée en prostituée et tente de se suicider dans l'appartement de Baxter. Le voisin qui est docteur exhorte Baxter à devenir un "mensch" c'est à dire un homme et non plus un pantin. C'est pourquoi la relation Baxter-Fran qui se noue dans le film offre une alternative à celle omniprésente des "exploiteurs-exploités". Comme l'a dit Jack Lemmon, Wilder finit par faire pousser une rose sur du fumier.

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