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Shoah (Claude Lanzmann, 1985)

Shoah (Claude Lanzmann, 1985)

Pubblicato 22 mar 2020 Aggiornato 22 mar 2020 Cultura
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Shoah (Claude Lanzmann, 1985)

Shoah est un film écrasant dans l'histoire de la représentation de la Shoah au cinéma. Claude Lanzmann très (trop) conscient d'avoir réalisé un film monument de 9h30 qui allait faire date eut d'ailleurs la prétention de vouloir normer les films sur le sujet selon ses propres canons. C'est pourquoi il s'en pris violemment à la liste de Schindler par exemple. Or dans les formations sur le cinéma de la Shoah, les deux films cohabitent sans problème, preuve qu'il n'y a pas qu'une seule voie possible.

Shoah est un documentaire qui repose sur un certain nombre de principes. Il refuse la reconstitution pour se concentrer sur le témoignage dont la puissance avait été révélée au grand public lors du procès d'Eichmann en 1961. Témoignage des victimes, des témoins et des bourreaux qui parlent dans une multitude de langues ce qui fait dire à Raoul Hilberg qu'il s'agit d'un film mosaïque. Lanzmann fait le choix de la lenteur pour leur laisser le temps de s'exprimer et pour que les spectateurs puissent s' imprégner de ce qui est dit. Les témoignages s'accompagnent d'images des lieux du crime, lieux qui frappent par l'absence de traces visibles des événements racontés. Les nazis ont en effet tenté d'effacer leurs crimes, rasant les camps jusqu'aux fondations, brûlant les corps et replantant des arbres. A Auschwitz où ils n'ont pas eu le temps d'aller aussi loin, ils ont dynamité les chambres à gaz et Lanzmann en filme les ruines. Lanzmann filme également avec insistance les lieux de la vie juive d'avant guerre, les synagogues transformées en dépôt de bois, les maisons récupérées par les polonais. Il filme le vide, l'absence, les traces ou l'absence de traces dans un silence lourd de sens.

A noter qu'en dépit de son titre Shoah n'évoque pas toute la Shoah mais se concentre sur l'un de ses épicentres: la Pologne. De ce fait il parle surtout des chambres à gaz dont on sait aujourd'hui qu'elles n'ont pas été le seul moyen de pratiquer des massacres massifs (les fusillades et les mauvais traitements ont été également pratiqués à grande échelle.)

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