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Le Dernier Duel (The Last Duel, Ridley Scott, 2021)

Le Dernier Duel (The Last Duel, Ridley Scott, 2021)

Pubblicato 23 ott 2021 Aggiornato 24 ott 2021 Cultura
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Le Dernier Duel (The Last Duel, Ridley Scott, 2021)

Ayant une amie qui a fait de la figuration dans le film (dont une partie des scènes ont été tournées à Sarlat), il y a très longtemps que j'attendais la sortie de ce "Dernier Duel" (une allusion au premier long-métrage de Ridley SCOTT, "Les Duellistes"?) (1977). En dépit des apparences, ce film est un vrai voyage dans l'espace-temps. Il est en effet américain, se déroule en France (et une France "de terroir") et prend pour inspiration "Rashômon" (1950) de Akira KUROSAWA. Sur le fond comme sur la forme, impossible de ne pas penser au film du grand maître japonais qui le révéla sur la scène internationale. D'abord par le fait que les deux films se déroulent à l'époque féodale dans leurs pays respectifs, ensuite parce qu'il y est question de crime et de recherche de la vérité, enfin et surtout par le fait que le film nous raconte trois fois la même histoire avec trois points de vue différents: celui de Jean de Carrouges (Matt DAMON), celui de Jacques Le Gris (Adam DRIVER) et enfin celui de Marguerite de Carrouges (Jodie COMER). Manque cependant la dimension philosophique du film de Akira KUROSAWA car il ne s'agit pas tant d'une méditation sur le rapport au réel de l'âme humaine qu'une réflexion (basée sur des faits réels) sur la manière dont une société dite civilisée "gère" la bestialité des moeurs de ceux qui la dirigent. Là se trouve l'autre voyage du film qui se situe au Moyen-Age mais nous parle de la société post #Metoo. Le comte Pierre d'Alençon (Ben AFFLECK pour une fois convaincant) et son homme de confiance, Jacques Le Gris se présentent comme des hommes cultivés, érudits même mais leur comportement est digne de "balance ton porc". Au point que le frustre, austère et illettré Jean de Carrouges dont le visage est couturé et qui est incapable de maîtriser les codes de la courtoisie apparaît finalement comme le moins primitif des trois de par sa droiture morale. L'éducation semble impuissante face aux rapports de pouvoir et au déchaînement des pulsions des plus puissants. Il faut dire que tous partagent le même analphabétisme en matière de relation avec l'autre sexe, réduit à une marchandise. La façon très animale dont d'Alençon et Le Gris prennent les femmes est digne des premiers instants de "La Guerre du feu" (1981). Il n'est donc pas question de leur demander si elles sont consentantes (elles le sont forcément) ni si elles ont du plaisir (ça va de soi). Par son témoignage, Marguerite rompt la banalisation (et la loi du silence) autour du viol avec beaucoup de courage puisqu'elle y risque sa vie. Et si Jean de Carrouges est incapable de communiquer avec elle au quotidien, il se forme entre elle et lui une sorte d'alliance guerrière contre un ennemi commun qui transcende le temps d'un combat la barrière des sexes. Par ailleurs, s'il y a comme cela été reproché au film des redites dans les témoignages (il aurait sans doute fallu davantage travailler chaque version pour mieux la différencier des autres ce qui aurait également rendu le film plus concis et donc plus efficace), celui de Marguerite montre des hommes nettement plus brutaux avec elle que ce qu'ils veulent bien admettre dans leur version des faits. Personne n'aime regarder en face sa propre violence.

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