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Garde à vue (Claude Miller, 1981)

Garde à vue (Claude Miller, 1981)

Pubblicato 27 set 2022 Aggiornato 27 set 2022 Cultura
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Garde à vue (Claude Miller, 1981)

Il y a deux films en un dans "Garde à vue" et même peut-être trois:

- Un polar (des crimes, une enquête, des flics, un commissariat, un suspect).
- Un film noir. Tellement noir d'ailleurs qu'avant d'être exposé à la lumière, les visages de Martinaud (Michel SERRAULT) et de sa femme Chantal (Romy SCHNEIDER dans son avant-dernier rôle) restent dans l'ombre lorsqu'ils apparaissent pour la première fois. Une grande partie de l'enjeu du film consiste à éclairer leurs zones d'ombre. Film noir également par le fait que les deux membres de ce couple s'apparentent aux stéréotypes du genre: l'homme faible et la femme fatale (et vénale).
- Une étude de moeurs, celle d'une bourgeoisie de province que l'on pourrait qualifier de décadente. Cet aspect est fondamental dans le film. Le personnage de Martinaud se définit d'abord par son statut social. Il est notaire et se faire donc appeler "maître Martinaud", il a un beau smoking (on est le soir de la Saint-Sylvestre), de l'argent, des biens, une belle femme. Mais tout cela est à double tranchant. Si dans un premier temps, cela en impose d'autant que l'homme a l'arrogance de sa caste et de l'éloquence au point qu'il donnerait presque l'impression à certains moments de renverser les rôles et de prendre le contrôle du commissariat, on s'aperçoit au fur et à mesure que le film avance que cette apparence respectable cache des secrets inavouables qui pourtant finiront par être mis sur la table. C'est d'ailleurs davantage comme des métaphores du secret que comme des images réalistes que je perçois les flashs mentaux qui ponctuent le film (un bunker, un bois, un couloir, une porte qui se ferme, un phare). Ce renversement de situation donne aux policiers une occasion en or de prendre une revanche qui est aussi sociale. Le huis-clos du commissariat se transforme alors en ring de boxe dans lequel Martinaud se retrouve pris en étau entre les mains du rusé inspecteur Gallien (Lino VENTURA) qui le malmène psychologiquement et du rustre inspecteur Belmont (Guy MARCHAND) qui le rudoie physiquement. C'est à ce moment-là qu'on se souvient du premier film de Claude MILLER, "La Meilleure façon de marcher" (1975) dans lequel deux moniteurs développaient une relation trouble et cruelle placée sous le sceau du tabou. Il règne la même ambiance trouble et cruelle dans un "Garde à vue" qui aurait pu aussi s'appeler "Une exécution ordinaire" à une époque où la peine de mort était juste en train d'être abolie en France. Outre l'excellence de la mise en scène, du scénario et de l'interprétation (le mano à mano intense de Lino Ventura et de Michel Serrault est resté dans les annales, valant au second le César du meilleur acteur), la qualité des dialogues signés de Michel AUDIARD (percutants mais au service des personnages et non pour faire mousser leur auteur) est également à souligner.

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