Congratulazioni! Il tuo sostegno è stato inviato con successo all'autore
Casablanca (Michael Curtiz, 1942)

Casablanca (Michael Curtiz, 1942)

Pubblicato 10 nov 2021 Aggiornato 10 nov 2021 Cultura
time 2 min
0
Adoro
0
Solidarietà
0
Wow
thumb 0 commento
lecture 110 letturas
2
reaziones

Su Panodyssey puoi leggere fino a 30 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 29 articles da scoprire questo mese.

Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis! Accedi

Casablanca (Michael Curtiz, 1942)

Comme "Monnaie de singe" (1931) ou "Huit et demi" (1963), j'ai découvert "Casablanca" à travers "Brazil" (1985) (qui allait à son tour devenir un film culte, cité par les frères Coen dans "Le Grand saut" (1994) ou par Albert DUPONTEL plus récemment dans "Adieu les cons") (2019). Chez Terry GILLIAM, "Casablanca" n'est pas seulement le film que regardent les employés de M. Kurtzmann quand celui-ci a le dos tourné, le personnage principal s'appelle Sam, comme le pianiste emblématique du film de Michael CURTIZ. Comme lui, il est indissociable d'un air entêtant célébrant la nostalgie d'un paradis perdu (dans un Paris ou un Brésil d'opérette) qu'il ne joue pas mais fredonne. Et comme Rick (Humphrey BOGART dont il adopte au cours du film la défroque du privé) le Sam de Gilliam est appelé à sortir de sa neutralité/indifférence par amour en s'engageant au côté de la résistance à l'oppression. Bref il y a belle lurette que "Casablanca" est sorti du temps de l'histoire (celle de l'évolution du positionnement des USA dans la seconde guerre mondiale dont Rick est l'incarnation) et a dépassé les genres auxquels il a appartenu (le film de propagande et le mélodrame) pour devenir un mythe c'est à dire un récit d'explication du monde intemporel et universel. Les personnages y transcendent d'ailleurs leur petit "moi" au profit d'une cause qui les dépassent ce qui en fait d'authentiques héros de la première ou de la dernière heure (la palme au "vichysto-résistant" joué par Claude RAINS qui s'appelle Renault, comme l'entreprise automobile qui fut nationalisée après la guerre pour avoir collaboré). "Casablanca" est d'ailleurs un film-monde avec son café marocain recréé en studio à Hollywood dans lequel se pressent des réfugiés venus de l'Europe entière espérant décrocher le graal pour partir aux USA. La fiction rejoignant la réalité, nombre d'acteurs du film étaient des allemands ou des français ayant fui le nazisme et le régime de Vichy: Peter LORRE dans le rôle du trafiquant Ugarte, Marcel DALIO en croupier ou encore Curt BOIS dans le rôle d'un irrésistible pickpocket. On ne peut que saluer l'interprétation au diapason, la superbe photographie de Arthur EDESON et la mise en scène très fluide qui parvient à brasser tous ces personnages sans jamais nous perdre.

lecture 110 letture
thumb 0 commento
2
reaziones

Commento (0)

Puoi sostenere i tuoi scrittori indipendenti preferiti donando loro

Proseguire l'esplorazione dell'universo Cultura

donate Puoi sostenere i tuoi scrittori preferiti