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Accident (Joseph Losey, 1967)

Accident (Joseph Losey, 1967)

Pubblicato 18 gen 2021 Aggiornato 18 gen 2021 Cultura
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Accident (Joseph Losey, 1967)

Avoir vu quasiment à la suite "The Servant" (1962) et "Accident" (1967) tous deux fruits de la collaboration du réalisateur Joseph LOSEY du dramaturge et scénariste Harold PINTER et de l'acteur Dirk BOGARDE m'a permis d'en voir les évidentes continuités: le huis-clos, étouffant; les pulsions réprimées et "médiatisées" par le ménage à trois (voire plus, j'y reviendrai); la précision de la mise en scène qui à chaque plan nous parle par la composition de l'image; Celle de la bande-son qui exacerbe encore la tension palpable et les non-dits (pas de gouttes d'eau qui s'écoule d'un robinet comme dans "The Servant" (1962) mais des sonneries de téléphone et des tic-tac d'horloge qui soulignent la pesanteur des silences sans parler du bruit du crash que l'on entend dans un parallélisme de plan parfait au début et à la fin sans rien en voir). Pour résumer, les deux films me font penser à une étude entomologique du désir. C'est d'ailleurs aussi souvent ce qui peut gêner dans le cinéma de Losey. Un cinéma brillant mais aussi froid qu'une table de dissection fait sur-mesure pour un Alain DELON (évidemment je fais allusion à "Mr. Klein") (1976). Mais dans "Accident", c'est pour la quatrième fois Dirk BOGARDE qui prête son intériorité tourmentée et pleine de contradictions au personnage du professeur Stephen pris au piège de la toile d'araignée que tisse autour des hommes la séduisante Anna (Jacqueline SASSARD). Pour filer la métaphore du titre, cet homme rangé des voitures qui évolue dans une micro-société corsetée voit un jour l'une d'elles venir se fracasser dans son jardin. A l'intérieur, son étudiant et secrètement rival William (Michael YORK), tué sur le coup et Anna, intacte et commotionnée mais à qui il prête des intentions meurtrières. Il faut dire que jusque là, c'est Anna qui a toujours mené le bal et lui qui n'a jamais réussi à s'y insérer, observant en bouillant de frustration celle-ci se faire sauter sous son propre toit (on reconnaît bien là la perversion du ménage à trois de "The Servant") (1962) par Charley (Stanley BAKER), l'un de ses collègues nettement plus téméraire et donc plus chanceux dans la vie. Mais voilà, après l'accident, Anna est en position de faiblesse et à sa merci et le loup qui sommeille en Stephen pourrait bien se réveiller derrière son attitude de pauvre victime de l'amour.

Construit sur un flashback qui s'entremêle avec le présent, "Accident" établit également un pont, volontaire ou non avec le cinéma de Alain RESNAISDelphine SEYRIG, l'une des égéries des premiers films du réalisateur français illumine de sa présence le film de Losey alors que Dirk BOGARDE ira traîner ses guêtres dix ans plus tard dans "Providence" (1977).

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